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S.t P6tersbourg, 27 septembre 1784.
Deux lettres de Brarko m'ont confrm6, топ cher ami, la
nouvelle qui поид 6tait parvenue. Si quelque chose peut di-
minuer l'amiction que је c'est de savoir vos enfans
bien portants, сотте il те le marque et que vous etes as-
sez bien aussi, autant que dans ипе c,irconstance •сотте
celle-lA оп peut l'@tre. Је vous сопјите de supporter се fu-
neste 6v6nement avec la r6signation que vous devez avoir
роит les 6v6nemens mcheux qui vous arrivent. M6nagez votre
sant6, elle est роит vos enfans et vos parens
et amis. M-r Braiko те marqne que vous allez partir роит
Pise. Је suis trbs-charm6 que vous quittez аи plus tOt Venise,
Padoue et les environs; mai8 је vons dirai тёте que vous
пе vous arr@terez рад Pise longtems et que vous puissiez
partir plus tOt pour l' Angleterre, afn que les occupations que
vous у aurez et ип autre 6tat des choses puissent contribuer
vous dissiper ип реи. Је vous exhorte, топ cher Сенюша,
faire cela le plus t0t que vous pourrez, et сотте le voyage
de тет par la Hollande еп Angleterre n'ast рав trop bon аи
mois de novembre ои de d6cembre, је vous conseille de рад-
ser par Calais ой il п'у а que cinq ои six heures de trajet.
Embrassez vos enfans роит moi. 6t6 voir aujourd'hui
votre beau-pbre qui est t.rbs-afect6 de la perte qu'il а faite;
mais il т'а promis cependant de m'envoyer ипе lettre pour
vous, dbs qu'il sera ип реи remis. Adieu, топ cher Сенюша,
је vong embrasse de tout топ coeur.