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8-t P6tersbourg, 17 septembre 1784.
Је vous ai 6crit, топ cher ami, par ип courrier qui est
parti pour Francfort et Vienne, et enBuite la poste pass6e, sur
la mcheuse nouvelle qui поив est parvenu de Vienne. Elle
6tait du 11 septembre п. в. Аи пот de Dieu, si elle se trouve
vraie, m6nagez-vous et пе vous abandonnez раз аи chagrin.
Vous le devez vos enfans, vos amis et ратепШ. Је d68i-
rerais fort, si cet 6v6nement est vrai, que vous partiez le plus
tOt possible роит votre destination. Les afaires que vous у
aurez et le s6jour Типе aussi grande ville pourront vous соп-
tribuer par les occupations, qu'on у rencontre, diminuer аи
moins votre douleur.
M-r BraIko т'а 6crit deux lettres, et quoique је les ai тери
aprbs la Ettre de Vienne, elles пе dissipent рад mes craintes,
puisque, d'aprbs mes ca1culs, сед deux lettres пе sont de
fratche date que les nouvelles qu'on а ри avoir Vienne.
D'ailleurs, elles пе sont раз consolantes sur l'6tat de та
belle-soeur; car il dit que les m6decins еп d6sespbrent. Је
croi8 fort се que vous perdez. Croyez que је partage bien
8incbrement vos chagrins; mais enfn, топ cher, c'est, аи bout
du compte, quoi поив sommes tous assujettis, et les regrets
et l'amiction пе servent pour revivre се qui' est perdu ипе
foi&. Voici ипе lettre de та soeur, elle est tRs-afect6 sur се
qui vous regarde. N08 ami8 m-rs de Zavodovsky et Besbo-
rodka пе le •sont рад moins. Је crois que m-r de Besborodka