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6tonn6e de се que j'avais 0s(5 dif6rer l'ex6cution de ses ordres;

qu'elle пе les avait fait passer par moi que par m6nagement, et

qu'elle trouverait d'autres moyens роит vous les faire parvenir,

qui vous seraient moins agr6ables". Jugez de та douleur, еп

voyant que bien loin de 16chir S. М. је n'avais fait que l'irriter

davantage. J'ai r6pondu аи comte de Lieven l'exacte v6rit6,

c'est4-dire: que је n'aurais jamais os6 diff6rer l'ex6cution des

ordres de l'Empereur, si j'avais su ой vous le faire parvenir,

qu'une lettre reque avant-hier m'annonqant votre d6part de

Vienne et que j'allais sur le champ exp6dier ипе estafette, се

que j'aurais ex6cut6 hier аи soir, si ипе forte attaque de стат-

pes пе т'еп eit етрёсћё... Еп attendant је vous conjure, је

vous supplie par l'amiti6 qui nous lie et par tout се que vous

avez de cher аи monde de vous soumettre tranquillement la

volont6 de Dieu et surtout de пе faire аисте d6marche quel-

сощие, qui пе ferait que vous compromettre davantage...

...Mais је le encore et si c'est ип sacrifce, је l'exige

роит сеих que је vous ai faits—ne faites аисипе qwl-

conque dans се moment; elles seraient parfaitement inutiles;

d'ailleurs comment pourriez-vous tenter de vous justi.fer, puis-

que tout le monde ignore се qu'on vous impute,.. etc. etc.

Лб З. Copie de la lettre de та soeur й S. М. еп clate clu—oct. 1804.

Sire! Је n'ai pas encore еи le courage de faire parvenir

топ frOre les ordres que У. М. nous а fait transmettre рат le

g6n6ral Lieven, et је la supplie de pardonner la libert6 que је

prends d'implorer sa justice et sa c16mence еп faveur d'un homme

d'autant plus malheureux qu'il ignore le crime qui lui а attir6

ипе disgAce aussi impr6vue.

Depuis qu'il а quitt6 les afaires il а fait dans cette capitale

deux s6jours, pendant lesquels У. М. а daign6 lui t6moigner

quelques bont6s. А pr6sent тёте ипе lettre du prince Czarto-

ryski lui permettait еп votre пот, Sire! de fxer son s6jour еп

tel endroit qui lui conviendrait; comptant sur cette autorisation

et encore plus sur la bont6, avec laquelle У. М. 1. s'occupe sans

cesse du bonheur de ses sujets, il а cru pouvoir revenir dans

sa patrie, pour у vivre tranquille аи milieu de sa famille, et

c'est аи moment ой tout le monde est instruit de son arriv6e,

ой ипе partie de ses enfants est d$ ici et ой l'autre doit l'y

rejoindre bient6t, qu'il reqoit l'ordre rigoureux de s'en 610igner

роит toujours.