— 170 —
qui пе laisse pas Де produire de tlts grands inconv6nients. Vous
le sentez vous-m&me mieux que је пе puis vous le dire, et је
vous aurais vraiment de l'obligation, si vous vouliez bien fxer
mes doutes sur се chapitre de татйёте ои d'alltre. N'en ayez
аисип, је vous prie, sur l'6tendu de топ attachement etc.
С.-Петербурть, 7/18 августа 1787.
Dans l'interyalle de та lettre 6crite et le d6part du prince
Golitzyn t), qui а train6 jusqu'ici, est arriv6 Веет et т'а remis
yotre lettre, топ cher comte. Elle п'а rien ajout6 l'id6e que
j'avais еп grande partie par yous-m&me de la situation des
afaires chez vous. Оп l'a јидбе ici telle que les instructions
g6n6rales que vous avez paraissent suffsantes роит vous guider.
Еп efet rien n'est encore prononc6 ni caract6ris6. Cultivez et
encouragez avec circonspection les esprits et les dispositions;
l'unique r6le que vous avez jouer. Sprengporten r6pond рат
la lettre ci-jointe Stjerneld. Il l'exhorte й, vous accorder t011te
sa сопЋапсе. S'il vient vous, vous l'accueillerez, sans doute,
еп 6yitant еп g6n6ral de vous compromettre avec qui que се
soit. Се јеи nous est permis поп seulement еп politique, mais
тёте еп morale, car les Su6dois, nous le savons de source сет-
taine, nous rendent autant. qu'ils peuvent de mauvais offces
la Porte.
Les nouvelles que nous avons reques de cette der-
sont menaqantes. Аи lieu de se pr&ter nos demandes.
elle еп forme de son c6t6 de si absurdes, que si оп lui соп-
naissait de la cons6quence dans la prudence, оп пе balancerait
pas lui reconnaitre l'intention de rompre et d'en venir ипе
guerre 2). Notre parti paraft bien pris, mais la France trouvera
des exp64ients pour pacifer les choses. La cour de
Vienne d6sirerait 6galement ип 6tat de choses possible.
Quoiqu'au fait de tout, poss6dant tout le secret du cabinet,
је п'еп suis pas plus avanc6 роит prononcer les r6sult:ats futurs;
аи contraire, plus је suis initi6 dans tous ces myst?eres, plus је
suis тёте d'y yoir les d6viations fr6quentes qu'ils subissent.
4) Князь Оеодоръ Николаевичт, Голицынъ, племяпнпкъ И.-и. Шувалова
(1751—1827). в.
2) О Порты см. мою статью „Разрывъ“ и ир., 1. с., стр. 151
schen Staats”, И, 169. Б.