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qui пе laisse pas Де produire de tlts grands inconv6nients. Vous

le sentez vous-m&me mieux que је пе puis vous le dire, et је

vous aurais vraiment de l'obligation, si vous vouliez bien fxer

mes doutes sur се chapitre de татйёте ои d'alltre. N'en ayez

аисип, је vous prie, sur l'6tendu de топ attachement etc.

С.-Петербурть, 7/18 августа 1787.

Dans l'interyalle de та lettre 6crite et le d6part du prince

Golitzyn t), qui а train6 jusqu'ici, est arriv6 Веет et т'а remis

yotre lettre, топ cher comte. Elle п'а rien ajout6 l'id6e que

j'avais еп grande partie par yous-m&me de la situation des

afaires chez vous. Оп l'a јидбе ici telle que les instructions

g6n6rales que vous avez paraissent suffsantes роит vous guider.

Еп efet rien n'est encore prononc6 ni caract6ris6. Cultivez et

encouragez avec circonspection les esprits et les dispositions;

l'unique r6le que vous avez jouer. Sprengporten r6pond рат

la lettre ci-jointe Stjerneld. Il l'exhorte й, vous accorder t011te

sa сопЋапсе. S'il vient vous, vous l'accueillerez, sans doute,

еп 6yitant еп g6n6ral de vous compromettre avec qui que се

soit. Се јеи nous est permis поп seulement еп politique, mais

тёте еп morale, car les Su6dois, nous le savons de source сет-

taine, nous rendent autant. qu'ils peuvent de mauvais offces

la Porte.

Les nouvelles que nous avons reques de cette der-

sont menaqantes. Аи lieu de se pr&ter nos demandes.

elle еп forme de son c6t6 de si absurdes, que si оп lui соп-

naissait de la cons6quence dans la prudence, оп пе balancerait

pas lui reconnaitre l'intention de rompre et d'en venir ипе

guerre 2). Notre parti paraft bien pris, mais la France trouvera

des exp64ients pour pacifer les choses. La cour de

Vienne d6sirerait 6galement ип 6tat de choses possible.

Quoiqu'au fait de tout, poss6dant tout le secret du cabinet,

је п'еп suis pas plus avanc6 роит prononcer les r6sult:ats futurs;

аи contraire, plus је suis initi6 dans tous ces myst?eres, plus је

suis тёте d'y yoir les d6viations fr6quentes qu'ils subissent.

4) Князь Оеодоръ Николаевичт, Голицынъ, племяпнпкъ И.-и. Шувалова

(1751—1827). в.

2) О Порты см. мою статью „Разрывъ“ и ир., 1. с., стр. 151

schen Staats”, И, 169. Б.