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la circonspection le permettent. Је puis vous r6pondre, que cette

conduite de votre part sera approuv6e. Еп attendant j'ai соп-

sei116 аи baron de Sprengporten de r6pondre la lettre еп des

termes g6n6raux, mais qui encouragent pourtant le baron de

Stjerneld pousser les choses plus loin et entrer еп liaison

avec vous. Је пе suis pas еп peine, топ cher comte, du parti

que vous еп saurez tirer. Il sufft роит votre part, surtout vu

l'6tat encore vague des choses, de пе laisser аисип doute sur les

dispositions de notre cour appuyer tout се qui peut tendre

l'avantage et la libert6 de la nation. Des assurances g6n6rales

cet 6gard пе sont pas d'une nature vous compromettre, ni

vous, ni votre cour, et еп temps et lieu пе peuvent produire

que de tlts bons efets.

топ cher comte, quoi se r6duit tout се que је suis

еп 6tat de vous dire sur la partie des afaires, qui vous соп-

cernent directement.

Је dois votre curiosit6, parce que је la connais 6clair6e,

quelques d6tails sur nos autres afaires. Les papiers publics vous

еп ont с16јй, donn6 quelques notions assez justes. Elles restent

toujours ind6cises. Boulgakow пе fait que retourner son poste 1);

dans le rapport -qu'il nous еп fait, il п'а pas ри encore appr6-

cier les dispositions du ministbre ottoman, п'еп ayant vu per-

sonne; mais les notions particulieres qu'il а recueillies пе sont

pas favorables ипе d6cision amiable. Le vizir et le reis-efendi,

deux vrais enrag6s et ignores dans les afaires, сотте des Turcs,

011t dans le commencement mont6 si haut 1еит ton, qu'ils пе

savent plus comment еп descendre. Cet embarras, si оп пе les

aide pas s'en tirer, pourrait produire ипе guerre. Elle пе

saurait btre еп t6ut •cas ni longue, ni dangereuse роит nous.

Nous sommes tout pr6par6s 2). Une arm6e de deux cent rnille

combattants, munie avec profusion de tout се qu'il faut pour la

guerre, est sur les O6te entrer еп јеи. La France

n6gocie, interpose ses bons offces, t5che d'efectuer ип ассот-

modement et de pr6venir la rupture. Son cr6dit la Porte est

baiss6; les insinuations prussiennes у pr6valent; mais reste sa-

1) Яковъ Ивановпчъ Булгаковъ съ 1781 г. быль русскимъ посланникомт,

въ Константинополй;.• Во время Екатерины въ Крымъ онъ быль

вызванъ въ Херсонъ, гдф происходили сов±ща1йл о восточпомъ вопрос'ђ. См.

мою статью „Разрывъ между и въ 1787 въ Журнал± Мин.

нар. Просв., ч. CLXVIII, отд. 2, стр. 147. Б.

2) Морковь ошибался. Война затянулась именно благодаря тому, нрп-

пей оказались дадено недостаточными. Б.