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comprendronsi сотте il conviet. Ni nous, ni аисип de nos
vassaux, nous пе ferons dire la messe аисип catholicos
upos6. De l'accomplissement de ceci nous pr&nons t6moins
Dieu et еп outre les saints. “
Les difbrents membres du clergb 6taient assimil6s, par
leurs dignit6s memes, аих membres de la hi6rarchie f60dale
(Code de Wakhtang, SS 26—32). Сотте donc, dans la plus part
des cas, le catholicos et les dignitaires ecc16siastiques sortaient
ои de la famille royale ои des grandes races feudataires, toutes
les forces vives du pays se trouvaient r6ellement absorb6es et
concentr6es dans ces trois termes: le roi, les grands, le clerg6.
Тепе fut ceraines e;poques la cause de la puissance et plus
tard de l'afaiblissement fnal de la G60rgie.
J'ai par16 plus haut de la hi6rarchie ecc16siastique. Voici
quelques remarques sur l'€tat des pretres еп g6n6ral. Ceux-ci
pouvaient пе pas 6tre de condition libre, du moins ils 6taient
sujets certaines revirements qui portent le croire: р. ех N.
196, еп 1665 le pretre G. R., rachetb d'entre les mains des
Thathars par le• catholicos Domenti II, se lui, avec sa
femme et ses enfants, pour lui appartenir et le servir jamais
сотте ayant 6t6 achet6 par lui.—N. 171, еп 1697 le catholi-
cos Ioan6 Diasamidz6 afranchit le pretre D. Z. du
d'un Tzitzi-chwili et l'6tablit dans la r6sidence construite
Dighom par le catholicos Domenti II, charge de c616brer
chaque аппбе ипе адаре, dont le тепи est d6crit роит lui
et pour le catholicos Domenti.—N. 406, еп 1783 ип certain
О. G. оЋ•е аи catholicos AntoniIer le pretre Abraham,. „qui est
son serf,“ et lui donne sa libert6 роит toujours. Les exemples
de се genre sont tres nombreux dans les chartes et notamment
dans celles d'Im6reth.—En voici цп, qui prouve que l'6piscopat
6tait h6r6ditaire dans ипе famille. Еп 412—1724, 10 juin Со-
stantin6, roi de Cakheth, confere le titre h6r6ditaire d'6v6que
de N6cr6si Abibo, fls de Chermazan Rousis-chwili et ses
descendants, cause des services rendus par cette famille. У.
l'acte lui-meme еп sa place chronologique (Н. d. G., П, 2
livr., 515).
Quelque chose d'i-peu-pr6s semblable avait lieu autrefois
еп France, ой les 6vech6s et abbayes se donnaient des
hommes tout-bfait mondains: t6moin cet arheveque de Reims,
de la maison de Guise, sous Louis МП, le cardinal de
Retz succcdant son oncle dans l'archevech6 de Paris еп
1654, et се prince de Conti, s6culier, mangeant joyeusement