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cement аих projets rnenacants de la France, пе lui per—
mettaient диёге de distraire d'aucunc autre та:йёте l'emploi
de ses fonds disponibles.
'l'out еп avouant que lcs circonstances actuelles, exigcane
des efforts extraordinaires de la part de l'Angleterre et des
d6penses la grandeur du danger qu'il s'agit
de conjurer, lui laissaient реи de latitude dans l'usage de
ses moyens nous п'еп sommes pas moins d'avis
que puisqu'il est de n6cessit6 absolue роит lc gouvernemcnt
anglais do пе pas perdre de vue les afaires dn continent,
il serait plus proftable sous bien des rapports, si lw
guerrc s'allumait ипе fois, d'y intervenir еп payant des
subsides dcs puissances qui, par leurs forces et lcur ро—
sition, sont seules capables d'arreter sur terrc ferme le
torrent de l'ambition du l)remier Consul, plut0t que d'em—
ployer cet efet ses propres troupes.
V. е. voudra bien fxer l'attention du cabinet de Londres
sur des consid6rations aussi importantes чие justes et user
de la confance dont elle jouit si juste titre aupis de
cette cour, роит lui еп taire reconnattrc l'dvidence, ainsi que
la еп cas d'une guerre sur le continent, de то-
difcr quelqnes 6gards ип d'6conomie qui pourrait
devenir pr€judiciable аи bien de la causc соттипе et аих
inte{rets тёте de la Grande-Bretagne. V.
е. confera
mylord Hawkesbury, que d'apru les cxplications qui опе
еи lieu cntre les deux cours impbriales, nous
avons tout lieu de conclure que celle de Vienne se protera
difcilement s'entendre relativement ип concert de те-
sures actives, sans etre prealablement des fonds sur
lesquels elle pourrait 6ventuellement compter quand il
s'agira de les mettre еп ex6cution. Le anglais
sentira facilement que la cour de Vienne, ayant d4i essuyb
ипе r6ponse d6clinatoire de sa part, doit naturellement