craint qne les Francais пе tentent quelque entreprise contre

ses Ctats еп Allemagne.

L'Ernpereur, depuis longtems convaincu de la n6cessit6

d'aviser аих mesures qui doivent garantir l'Europe d'un

asservissement total, voit avec plaisir la d6termination аи

roi de Snue et dbsirerait рат cons6quent que sa demande

soit accueillic favorablement Londres. S. М. croit que le

concours de се prince ипе coalition ge:n6rale sur le соп-

tinent n'est nullement n&gliger ct qu'il pent contribuer

essentiellemcnt аих des opCrations combint;cs роит

garantir le Nord de l'Allemagne dcs entreprises du Premier

Consul, soit par les bonnes troupes que la SuHe serait dans

le cas de fournir, soit par la position de ses etats еп Alle-

тадпе et celle аи port et de la fortcresse de Stralsund.—

Еп bornant роит le moment cette communication conf-

denticlle et pr6alable la de voir de S. М. sur cet

objet qu'elle confe la cour de Londres, nous nous rFservons

d'y donner suite аи cas que les circonstances aINnent entre

nous et la des rclations plus pr&ises cet 6gard.

Еп attendant S. М. I-le (le;sire que vous aidiez, monsicur

le comte, рат vos insinuations du britanniquo

les demandes .quc le roi de lui а faites ои pourrait

encorc lui faire sur со sujet.

J'ai l'honneur d'&tre etc.

Р. S. Des considerations plus importantes et qui nous

touchent de plus viennent l'appui du d&sir de S. М.

I-le de voir lc roi de Su\le mis еп 6tat d'entrer еп lice

contre le gouvernement francais. Inddpendamment dc l'avan-

tage qui еп resulterait роит nous de voir grossir la ligue

que nous cherchons opposer аих entreprises dn Premier

Consul sur lc Nord de nous еп retirerions celui