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chand anglais, поттё Оот, il d6sire que cette afaire soit

termin€e pendant le sbjour du premier Londres, et il m'in-

vite l'aider dans cette afaire, dont il пе sp6ci6e pas la

nature. От, la maison Оот n'est pas anglaise: le principal

est de Reval, sujet russe et ayant ип comptoir Ar-

khangel. Quant аи fond de l'afaire, si le ministre du сот-

merce пе la conna't pas, comment peut-il те dire de т'еп

n&ler? Et s'il l'a соппие, il aurait savoir que тёте по-

tre cousul пе pouvait s'en m&ler, encore )noins l'ambassa-

deur de l'Empereur; саг l'afaire est que le marchand Popow

п'а de

capital et qu'il s'est d6clar6 etre banqneroute. От, dans

tous les pays du monde les afaires des banqueroutes se ter-

minent avec les lois des pays elles arrivent et d'apru

ie concours des cr6anciers, et dans се саз ni le consul, ni

l'ambassadeur n'ont ni droit ni тоуеп de s'entremettre.

Comment trouverait-on chez nons, ой il arrive souvent que

des maisons anglaises font des faillites et oi clles sont

jug{es par се qu'on appelle le Уставь, si le che-

valier Warren voultt s'en m&ler ofciellement?

Је dois cette occasion observer encore la mauvaise foi

de plusieurs de nos n6gociants qui, пе connaissant ni les

langues des pays avec lesquels ils veulent trafquer, ni les

remiers 616ments du commerce, pas тёте la de

tenir leurs livres et leurs correspondances еп и•ёд1е, quand

il leur arrive de faire des faillites vraies ои franduleuses,

tichent par des moycns illicites de s'exempter du payement de

се qu'il doivent, се qui ruine le cr6dit dc la nation russc

et fait ип tort irr6parable сеих de nos n6gociants qui se

conduisent honorablement. Је пе puis vous donner ипе tneil-

leure preuve, le prince, de la mauvaise foi, ainsi qt:e

(le l'ignorance du dit Popow, qu'en joignant ici еп original

l.l lettre qu'il т'а €crite, par laquelle, pour pouvoir partir