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ПРИЛОЖЕШЯ КЬ СТАТЬЈ
gers auxquels је n'ose rien refuser». Је pris la parole et lui dis
que сотте топ seul but dans le voyage que j'avois entrepris
6toit de voir l'Imp., топ empressement 6toit extreme de lui etre
pr6sent6 et que је n'avois pas voulu perdre ип moment роит ve-
nir cher lui le prier de те procurer ипе pronte audience, m'in-
diquer le moment ой је pourrois etre pr6sent6 M'Imp.; qn' ayant
depuis 20 ans le plaisir de le connoitre, j'avois cru pouvoir le
traiter еп ancienne connoissance et que, quoiquej'6tois bien chang6
depuis que је пе l'avois vu, j'avois еи tant de preuves de ses
sentimens роит та patrie que је n'avois cru mieux le reconnoftre
qu'en venant chez lui. Pendant tout се discours
il avoit еи le tems de remettre ses culottes et sa chemise; il s'6toit
ип реи remis aussi de sa surprise et те r6pondit par ип сот-
pliment tru respectueux et poli, mais sa qui est
ип langage particulier, fort difus, plein de mots de r6p6tition et
pourtant exempt de choses superHues; il ajouta beaucoup de то-
testations de lapart de l'Imp. et fnit рат se confondre еп excuses
sur la mani&e qu'il те recevoit. Le Ь. de Nolken lui dit еп
riant que le comte de Falkenstein avoit 6t6 encore plus mal recu
par М. de Maurepas, car оп l'avoit fait attendre dans l'anti-
chambre. Је те mis rire et lui dis qu'on n'avoit pas ри mienx
venir que moi, que j'avois voulu le surprendre et que је croyois
que је l'avois fait, mais j'ajoutai: «Il faut »us laisser achever
votre toilette; је т'еп vais examiner votre maison avec le Ь. de
Nolken, et сотте је suis grand amateur de meubles, је vous еп
donnerai mes avis». Је pris се pr6texte pour le mettre son aise,
et је sortis avec le baron de Nolken, et је parcourus efectivement
la maison, qui est tis belle et superbement meub16e, mais sin-
distribu6e сотте presque toutes les maisons de Рё-
tersbourg. П у а ип meuble de velours cramoisi et fait Moscou
fort beau, mais triste; les bronzes et les tables et les chemin6es
sont d'un travail prbcieux et d'une recherche infnie; tout сед
meubles sont arriv6s de Paris l'ann6e pass6e et du plus grand
gott. Les poiles те plurent Ьеапсопр; ils пе ressemblent pas