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francais, vous importunera moins qu'une visite, qui pour-

rait interrompre vos occupations quelques momens de

plus. J'ai relu епсоге ипе fois votre Contemplaion avec

toute l'attention possible. 0ni, monsieur, је puis dire

sans ostentation, que је те sens сараЫе de traduire cet

exellent ouvrage sans Ie dbfgurer, ni тоте afaiblir

beaucoup l'bnergie de votre style; mais роит conserver

toute la fraicheur des beautbs, qui se trouvent dans l'o-

riginal, il faudrait Мге пп second Bonnet, ои doub de

son gbnie. D'ailleurs notre langne, q•oique fort riche,

n'est pas assez cnltivbe, et nous avons encore trbs реи

de livres de philosophie et Де pbysiqje, bcrits ои tra-

duits еп russe. П faudra faire de nouvelles compositions,

et тёте crber de nouveaux noms, се que les Allemands

ontbt6 obligbs de faire, quand ils ont соттепсбе bcrire

еп leur langue; mais sans btre injuste envers cette der-

nibre, dont је connois toute l'bnergie et la richesse, је

dirai que la notre а plns de souplesse et d'barmonie.

Le sentiment de l'utilitb de топ travail те donnera la

Гогсе nbcessaire роит еп snrmonter les ditTcultbs».

«Vous btes toujours si claire, et vos expressions sont

si precises, que роит prbsent јс n'ai qu'h vous ге-

mercier de la permission, que vous avez bien voulu те

donner, de m'adresser vous, еп cas que quelque chose

dans votre ouvrage m'embarassAt; si j'ai Де la peine, се

sera de rendre clairement еп rnsse се qui est trbs claire

еп francais, роиг реи que l'on sache се dernier».

«Је те propose aussi de traduire votre Paling6n68ie.

J'ai ип ami (мс. N. N. hMoscou), qui s'estime henreux,

ainsi que moi, d'avoir lu et meditb vos ouvrages, et qui