370 гр. С. Р. ВОРОВЦОВЪ ВОЗВВДКНЪ ВЪ ЗВАН!В иОСП.

trop de pr6cipitaLion; mais voyant par la continuation .et la

nature des ordres que је recevais, qu'on suivait toujours le

chemin раг lequel оп .s'6tait 6gar6 le commencement,

j'ai vu l'imp6rieuse n6cessit6 de repr6senter directement

V. М. I-le Та риге v6rit6, ои аи moins се que та conscience

те persuadait et те feisait envisager сотте telle.

Је те suis souvenu que Pierre le Grand, поп seulement

soufrait mais exigeait тёте de ses ministres аи dedans et

аи dehors du pays, des observations, des reprbsentations sor

les ordres qu'il. donnait, et је те suis dit: је servirai l'Em-

pereur сотте Pierre le Grand voulait Иге servi. J'ai pr6-

sent le bonheur de voir quel point та Patrie est heureuse,

poss6dant ип Souverain qui пе veut que le bien, qui d6sire

entendre la v6rit6 et qui l'accueille avec cette bienveil-

lance encourageante qui part de la puret6 de. son Ате.

Је пе regrette le d6clin de та vie qu'A cause du реи de

tems que j'aurai le bonheur de servir le plus vertueux Prince

qui ait jamais honor6 ип tr0ne.

Par le тёте courrier qui m'apporta cette lettre consolante,

j'ai requ le rescrit de V. М. 1. par lequel elle daigne те

conf6rer le d'ambassadeur. Еп lui tbmoignant та

profonde reconnais}ance, је vous supplie, Sire, de croire que

топ bonheur n'est pas d'@tre ambassadeur, mais qu'il пе рто-

vient que de servir ип Souverain si vertueux, dans quelque

grade que се soit, ambassadeur ои r6sident ои cbarg6 d'af-

faires; •c'est la тёте f6licit6 inexprimable que de le servir,

е' il п'у а que la mort seule qui puisse terminer се bonheur.

Је suis avpc le respect le plus profond, Sire, etc.

4.

Londres, du 8 (20) Aoat 1801.

Sire!

Quand j'ai pris la libert6 de supplier V. М. Не par le

comte Panin роит avoir la permission de m'absenter annuel-