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посПдстыя МИРА.
sieurs ann6es encore, elle n'aurait pas ри forcer les. Fran-
eais 6vacuer• les pays dont ils .se sont empar6s sur le соп-
tinent; que c'est la paix de Basle faite раг la Prusse, et
celles de Campo-Formio, de Rastadt et de Lun6ville, faites
par l'Autriche, qui ont consolid6 la puissance franqaise; que
ces deux cours, aussi rapaces que реи dblicates et encore
moins pr6voyantes, occup6es uniquement de leurs propres in-
t6r6ts, n'ont song6 qu'i leurs propres agrandissemens аих
d6pens des faibles puissances qui 6nt le malheur de les avoi-
siner, еп passant par toutes les bassesses avec lesquelles
elles se prostituent envers le Corse, qui domine sur elles
et dont elles deviennent les esclaves. Ainsi l'Angleterre, еп
fnissant cette guerre, а аи moins conserv6 1'existence de
trots puissances: le Portugal, les Deux Siciles et le Раре, et
les а garantis d'une d6sorganisation aussi prochaine qu'in6-
vitable. 0utre ces trois puissances, elle а sauv6 la Turquie
des vues ambitieuses de la France et de l'Autriche par l'es-
рЬсе de garantie de ses 6tats qui est dans ces pr61iminaires•,
саг оп sait qu'il у avait des pourparlers entre Bonaparte et
le c-te Cobentzel de d6membrer еп соттип ипе partie de
l'Empire 0ttoman.
9.
Londres, le 27 Septembre (9 0ctobre) 1801.
Sire!
Le comte de Front, ministre de S. М. le roi de Sardaigne
auprbs de la dour de Londres, qui jouit de la plus grande
estime et consid6ration de son souverain, qui le regarde
сотте son ami particulier, et avec lequel il а ипе corres-
pondance priv6e, et qu'il avait d6sign6 роит 6tre son mi•
nistre des afaires 6trangbres, mais qu'il laisse ici cause
de l'utilit6 qu'il еп retire роит les afaires de son royanme,
vient de m'adresser ипе lettre oficielle que j'inclus ici еп