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Londres, Ие 10 0ctobre п. в., exp6di6 раг courrier гиде.

Sire!

btant russe et sujet attach6 et fdble топ Souverain et

та Patrie, tout се qui les regarde пе peut m'6tre 6tran-

дет. Је те crois 0blig6 de repr6senter й V. М. 1. sur ип

mal qui s'est introduit dans la manibre de traiter les afaires

chez nous. Plus vous r6H6chirez, Sire, sur la nature et les

suites funestes de се mal, plus vous m'excuserez de се que

j'ai pris la libert6 de vous bcrire се sujet. Је l'aurais

toujours fait quand тёте је n'aurais рад еи de У. М. 1. cet-

te lettre si encourageante du 10 Juin pass6 dans laquelle

elle те fait l'honneur do те dire: „Је dois vous remercier

„de m'avoir јидб digne d'entendre des v6rit6s dont l'accbs de-

„vrait 6tre facile et qui., роит le malheur des souverains, пе

„parviennent presque jamais аи tr0ne. J'attends de votre й-

Td61it6 ев de votre patriotisme que vous continuerez й те

„parler анес la• тёте franchisec. Ayant уи depuis six mois

que V. М. 1. а (је пе sais comment) pris l'habitude de пе

traiter les afaires poli tiques qu'avec ип seul homme, еп qui

ayant repos6 toute sa сопаапсе, le croyant sans doute plus

habile et plus exp6riment6 dans les afaires que qui се soit

de ses sujets, elle пе les fait jamais discuter еп sa pr6sence

dans le Conseil, сотте cela se pratique dans tous les pays

du monde, sans еп excepter пп seul. Aussi il est arriv6 que

depuis се temps j'ai requ trois rescrits que V. М. а 6t6 in-

duite signer (рат la confance qu'elle а donn6e й се mini-

stre) dont аисип n'6tait ex6cutable, dont tous 6taiel* domma-

geables аи bien de l'6tat et compromettaient votre dignit6.

У. М. 1. l'a reconnu aprbs et а approuv6 leur inex6cution.

Еп тёте temps, је recevais des lettres du mini-

stre, qui те prouvaient de plus еп plus que le zble seul пе

snfit pas роит g6rer les afaires politiques d'un si vaste Ет-

pire, afaires essentiellement li6es avec les internes, qu'elles