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ПИСЬМО КЬ ИШИВРАТОРУ АЛЕКСАНДРУ

т'а donn6 ип ordre l'agent des paquebots dans le dit port,

pour qu'un paquebot extraordinaire soit tout de suite donnb

й се courrier sans aucuns frais de passage.

11.

Le 1 0ctobrc п. з. 1801.

Sire!

Је crois de топ devoir de rappeler V. М. I-le се que

j'ai еи l'honneur de soumettre sa considbration dans plu-

sieurs de mes d6peches pendant le cours des embarras et des

ndgociations embroui116es n6es des fausses mesures qui ont

bt6 prises avant que vous ayez rendu [а Russie heureuse

раг votre accession аи tr0ne de vos чие

votre sagesse, Sire, а lev6s, combien il importe de пе pas

amalgamer les int6rets maritimes et commerqants de la

Subde, du Danemark et de la Prusse ауес сеих de la Rus-

sie. J'ai pris й cette occasion la libert6 de rappeler dans son

tems й V. М. I-le la conduite de Pierre le Grandr de l'Im-

р-се Elisabeth et de feue l'Imp-ce Catherine II-de, que celle-

ci s'en 6tant 6cart6e ипе fois раг les intrigues r6unies de la

Subde, de •la Prusse et de la France, avait consenti la Га-

meuse neutralit6 arm6e, mais s'en est repentie quand l'ex-

p6rience lni prouva qu'elle п'еп rqtirait que les frais et les

dommages, tandis que la Suue, le Danemark et la Prusse

еп retiraient tout le proft. Aussi, dans la convention pour

le renouvellement du trait6 de commerce qu'elle m'avait or-

donn6 de signcr ici еп 1793, tous ces principes de la пев-

tralit6 arm6e furent mis de c6t6 раг son ordre. V. М. I-le

peut se rappeler, si elle lit mes d6pecbes, ои si сеих qui les

lui lisent, les lisent еп entier (de quoi је соттепсе avoir

lieu de douter, nommbment quant аи pr6cis de та conversa-

tion avec le roi й Weymouth), que је n'ai cess6 de repr6-

senter combien sont avilissantes роит l'Empire de Russie ее