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cr€dit ici, de que tout се qu'il 6crira n'aura

аисип poids ici. S'il part m6.content de chcz nous, il lui

restera ипе impression d6favorablc contre la Russie, et сот-

те il est tr&-probable qu'il sera ип jour secr6ta;re d'btat,

les ambassadeurs ои ministres russes qui seront ici dans се

tems пе seront. pas agr6ablement et auront beaucoup de dif-

fcult6s pour faire bien les afaires.

Avant de fnir cette 6ternelle 6p1tre, је suis oblig6 de re-

venir sur les intrigants qui vous entravent sous main et

qui servent si bien la Prusse et la France. Је vous dirai

donc, топ cher prince, que j'ai еи d6ji depuis quelques

mois des avis avant-.coureurs de се qui se fait chez nous.

1-то, ип certain Am6ricain поттё Pinkney, d6vou6 la

France, partit de Paris l'6t6 pass6 pour aller еп Russie sous

l'apparence de voyageur, mais еп efet espion de Talleyrand;

il resta P6tersbourg jusqu'i la fn de l'automne, retourna

Paris et vint ici vers le tems qu'6tait m-r de Novossil-

tzof. ll а dit ici plusieurs personnes que l'Angleterre пе

doit еп rien compter sur notre Empereur, parce qu'il у а des

personnes 6clair6es qui travaillent lui ouvrir les уеих sur

les mauvais conseils qu'on lui donne et que сед person-

nes r6ussiront sans faute.—20

le baron Jacobi, ministre

de Prusse Londres, а dit depuis environ deux mois quel-

qu'un avec qui il est tru-familior, que les men6es du chan-

celier de Russie et de son adjoint avaient presque r6ussi

refroidir l'Empereur envers le roi •de Prusse et Ие brouil-

ler avec la France, mais que des personnes honnetes et at-

tach6es leur Souverain et leur patrie commencent да•

gner du terrain aupru de l'Empereur, et qu'on verra dans

реи de grands changements dans la politique du cabinet de

P6ter8bourg.— 30, Madame G6rebtzof, qui пе fait que des

intrigues tort et travers, а dit ici il у а З semaines

ип homme que vous et moi connaissons beaucoup, quc l'Empereur