Particulibre.

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46.

Се 4 Juin У. st. 1805.

Novossiltzof est parti; vous verrez, monsieur le comte,

рат mes d6p&ches d'offce l'6tat des afaires; vous vorrez се

qu'on а attendre de l'Autriche, sans laquelle оп пе peut

Tien faire. Nous serrons le bouton la cour de Vienne: il

faudra qu'elle s'explique catdgoriquement; pour le moment

ses r6ponses, quoique pas tout-i.fait mauvaises et donnant

quelque. certitude sur ses sentimpnts, пе donnent аисипе sur

за volont6 d'agir. ЕИе introduit de nouvelles propositions,

de nouvelles difticult6s; је пе sais comment elles seront

recues Londres;

les n6gociations tratneront, tandis qu'il

faudrait btre pr&t agir. L'espt>ce d'insouciance que

t6moigne la соит de Vienne de s'assurer аи plus t0t des se-

cours de l'Angleterre, le реи d'inqui6tude qu'elle marquc

8'informer si les n0tres se trouvent port6e de d6boucher

рас des chemins convcnus la r{quisition; еп ип mot

son indif€rence fnir des arrangements dont d6pend son

existenco et dont pourtant elle semble vouloir r6duire lcs

rbsultats rien: tout cela est de nature faire soupconner

que l'Autriche, аи тоуеп d'engagemcnts ои d'assurances

secru.es, пе craint pas autant ипе attaque de Bonaparte

qu'elle veut nous le faire accroire. D'un autre c0t6 pourtant,

l'Autriche promet de пе pas transiger avec lui, de пе pas

reconnaltre le titre de roi d'Italic; elle arme, elle fait mar-

cher des troupes;

tout cela se r6duit роит le moment

80.000 hommes, mais c'est positif. Toutes ces incertitu-

des vont cesser; nous demandons absolument des r6ponses

claires et cat6goriques, et l'on пе peut nous les refuser.