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jest6, тёте dans le cas d'une paix, ип v6ritable sacrifce

que de relier avec lui. L'Emporeur n'ayant d'autre d6sir

que le bien de la chose, sentant la n6cessit6 de пе pas

perdre du tems ct jugeant des autres par soi-meme, s'est

avanc6 sans avoir des s0reteks suffsantes d'aucun c0t6. Аи-

jourd'hui l'Autriche refuse encore se d6cider, et l'Angle-

terre, аи lieu de rendre Bonapartc seul responsable dc lb

guerre, veut gratuitement еп prendre sur soi le reproche

et se bute pr6cis6ment sur le seul point ой elle а 6videm-

ment tort аи jugement de toute l'Europe. Vous sentirez,

monsieur le comte, que de cettc l'efet que devait

produire la nbgociation de m-r de Novossiltzof sera absolu-

ment rebours. La Russie, apRs s'btre expliquee hautement

plusieurs reprises l'6gard de Malte, пе pouvait cette

fois se contredire sans etre taxee d'incons6quence ct d'in-

justice; elle пе pouvait se charger do la n6gociation

cette condition, et dans le cas contraire c'6tait l'Angle-

terre r6pondre directement Bonaparte sans nous у meler.

Il у aurait encore mille choses dire sur tout cela, mais

јс vous 6cris trop la Hte pour еп avoir lc tems et је

serai peut-etre аи surplus oblig6 de vous les r6p6ter bient0t

d'ofce. Оп conpit la faiblesse de l'Autriche, qui l'aveugle,

mais је пе conpis рая la politique du cabinet anglais. П

veut entratner 1es puissances continentalos dans la guerre

et пс vcut раз prcndre le seul chemin qui peut produire се

r6sultat. Il veut тепег le continent selon ses propres vues

et пе s'embarrasse ni de l'btat ой se trouvent les choses,

•ni de l'esprit qui guide lcs autres cabinets, ni du carac-

des souverains qui Rgnent. Les Anglais mettent de

c0t6 toutes ces donn6es et puis pr6tendent r6ussir. Сот-

ment est-il possible qu'ils n'ayent pas senti l'extreme avan-

tage de se donner l'apparence de la mod6ration et du d6-

vouement pour la tranquillitc de l'Europe? Јс dis l'apparence,