326
jest6, тёте dans le cas d'une paix, ип v6ritable sacrifce
que de relier avec lui. L'Emporeur n'ayant d'autre d6sir
que le bien de la chose, sentant la n6cessit6 de пе pas
perdre du tems ct jugeant des autres par soi-meme, s'est
avanc6 sans avoir des s0reteks suffsantes d'aucun c0t6. Аи-
jourd'hui l'Autriche refuse encore se d6cider, et l'Angle-
terre, аи lieu de rendre Bonapartc seul responsable dc lb
guerre, veut gratuitement еп prendre sur soi le reproche
et se bute pr6cis6ment sur le seul point ой elle а 6videm-
ment tort аи jugement de toute l'Europe. Vous sentirez,
monsieur le comte, que de cettc l'efet que devait
produire la nbgociation de m-r de Novossiltzof sera absolu-
ment rebours. La Russie, apRs s'btre expliquee hautement
plusieurs reprises l'6gard de Malte, пе pouvait cette
fois se contredire sans etre taxee d'incons6quence ct d'in-
justice; elle пе pouvait se charger do la n6gociation
cette condition, et dans le cas contraire c'6tait l'Angle-
terre r6pondre directement Bonaparte sans nous у meler.
Il у aurait encore mille choses dire sur tout cela, mais
јс vous 6cris trop la Hte pour еп avoir lc tems et је
serai peut-etre аи surplus oblig6 de vous les r6p6ter bient0t
d'ofce. Оп conpit la faiblesse de l'Autriche, qui l'aveugle,
mais је пе conpis рая la politique du cabinet anglais. П
veut entratner 1es puissances continentalos dans la guerre
et пс vcut раз prcndre le seul chemin qui peut produire се
r6sultat. Il veut тепег le continent selon ses propres vues
et пе s'embarrasse ni de l'btat ой se trouvent les choses,
•ni de l'esprit qui guide lcs autres cabinets, ni du carac-
des souverains qui Rgnent. Les Anglais mettent de
c0t6 toutes ces donn6es et puis pr6tendent r6ussir. Сот-
ment est-il possible qu'ils n'ayent pas senti l'extreme avan-
tage de se donner l'apparence de la mod6ration et du d6-
vouement pour la tranquillitc de l'Europe? Јс dis l'apparence,