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Депеша квязя Чарторыжскаго графу Воронцову.
St.-P6tersboug, се 10 Juin 1805.
Les d{peches que је vous ai adress6es, m-r le
comte, renfermaient la nouvelle du d6part de m-r de No-
vossiltzof роит aller joindrc Bonaparte, et aujourd'hui је
те vois тёте d'annoncer votre excellence que le chef
du gouvernement frangois а јидё propos de rendre се
voyage superHu, ayant rempli lui-meme le but
que l'Empereur et sa majest6 britannique s'en proposaient.
Leur intention €tait de convaincre toute l'Europe d'une та-
indubitable que si la paix пе se faisait point, c'6tait
uniquement parce que Bonaparte пе voulait point s'y pr>ter
et que toutes ses assurances si solemnellement п'б-
taient qu'un јеи de la politique astucieuse qu'il mit constam-
ment, еп protestant de sa mod6ration et de son d6sir de la
paix, роит continuer ses envahissements, qu'il se hAte d'ex6-
cuter pour all6guer, lorsqu'ils sont consomm6s, que la digni-
t6 de la France пе permet plus de les rbtracter. Le d6sir
de faire connaltre cette marche dans tout son jour (ce.qu'il
est encore douteux qu'on e0t ри obtenir par la publication
des bases de pacifcation l'issue de la n6gociation тёте)
vient d'&tre pleinement rempli раг la conduite que le S6nat
Де G&nes а tenue sous l'inHnence imm€diate du ministre de
France Salicetti. А peine Bonaparte avait-il exp6di6 les passe-
ports n6cessaires m-r de Novossiltzof, qu'il s'est оссирб
des moyens de r6unir la R6publique Ligurienne la France,
сотте vous le vcrrez рат les ci-jointes. Il у а ипе
contradiction si 6vidente entre ces deux d€marches, ип oubli