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Arriv6e le З (15) Juillet.
Депеша пазя Чарторыжскаго гра•у Воровцову.
St. P6tersbourg, се 10 Juin 1805.
Il пе vous 6chapp.era рад, m-r le comte, que dans la lettre
ofcielle que је vous adresse aujourd'hui, је пе fais аисипе
mention des droits que l'Angleterre pourrait avoir се que
»ous пе rappelions pas m-r de Novossiltzof sans son aveu,
puisque la missi•on de се pl6nipotentiaire 6tait la suite d'un
concert arret6 entre les deux cours; mais il n'6chappera PRS
non-plus votre excellence que l'Angleterre поиз а d61i6s
de toute obligation cet 6gard, еп laissant 6couler le terme
fx6 роит les ratifcations de l'acte sign6 ici le 30 Mars
(11 Avril) sans envoyer les siennes. Cependant се motif
n'aurait pas 6t6 sutisant роит faire prendre l'Empereur
ипе r6solution semblable sans se concerter pr6alablement avec
sa majestt britannique, si d'un c6t6 le tems l'avait permis,
et de l'autre si les bases de pacifcation avaient 6t6 de nature
procurer la paix ои montrer toute l'Europe рас leur
mod6ration que c'6tait Bonaparte qui пе voulait pas sous-
crire lui rendre le repos et la tranquillit6. C'est се qu'on
пе pouvait диёте attendre aprbs les diTcult6s que vous
m'avez annonc6es dans vos deu.x lettres du 28
Avril (10 Mai) et du 6 (18) Mai, et рат cons6quent il 6tait
de la meilleure politique possible de profter de la premiYe
sottise du souverain Corse роит mettre sur son compte la
rupture de toutes n6gociations et les suites qu'e11e peut еп-
tralner. Celle de r6unir Genes dans les circonstances actuelles