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si absolu de toutes les convenances, que l'Empereur а €tb
assur6 de rencontrer les intentions de sa majest6 britanni-
чие et d'agir pleinement d'aprbs les vues de се souverain,
сп exp6diant m-r de Novossiltzof l'ordre de пе point соп-
tinuer son voyage, si Bonaparte п'а pas formellement rejet6
le voeu 6mis par le S€nat de Gbnes. Се p16nipotentiaire
s'informera avec pr6cision dc sa majest6 prussienne
si le chef du gouvernement frangais а c,onsenti ои поп la
r6union proposbe, et s'il apprenait qu'e11e n'6tait point те-
jet6e, il annoncera аи cabinet de Berlin, роит qu'il еп in-
forme celui des Tuileries, qu'apr>s ипе preuve aussi 6vidente
du реи de sinc6rit6 qu'on а lieu d'attendro de la part du
chef du gouvernement francais dans les n6gociations de paix,
et vu sa d6termination avou6e de dominer sur tous les 6tats
qui l'environnent et de se les approprier avec le tems, Sa
Majest6 croit enti>rement inutile et тёте contraire sa
dignit6 que m-r de Novossiltzof se r€nde еп France. Le conr-
rier, porteur de ces ordres, est parti, et nous nous Hattons qu'il
trouvera encore notre p16nipotentiaire dans les Ctats du roi
de Prusse, aupr& duquel il а dd s'arr&ter quelque tems
роит tAcher de d6terminer s'unir l'ensemble de поя
vues. Vous voudrez bien, monsieur le comte, communiquer
аи britannique la rbsolution prise par Sa Majest6
Imp6riale; il est trop 6clair6 роит пе point s'apercbvoir
imm6diatement que tout le tort de la non-r6ussite de la пё-
gociation retombera sur Bonaparte, qui еп aura provoqu6 la
rupture par ип 6clat de son ambition d6mesur6e et роит
ип objet qui n'est d'aucun int6r&t quelconque роит la France
тёте. Cependant, роит пе point nuire par cette d6termi-
nation аи bjt principal des deux cours, qui est de porter
l'Autriche agir, l'Empereur а permis de Novos.
siltzof de continuer son voyage s'il apprenait de m-r le
comte Де Razoumovsky, qui doit lui еп donner avis directe-