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funte n'avait pas mis beaucoup de fd6lit6 son ехб-
cution; mais се n'6tait pas ип sujet de corruption
6trangbre, ni роит moi, ni pour mes deux collbgues.
П а fallu, quand la destruction totale de la Pologne
а 6t6 d6cid6e, traiter avec l'Autriche et la Prusse, et
il еп est r6sult6 deux transactions qui m'ont valu les
pr6sents d'usage aussi bien qu'h mes deux collbgues.
Је пе vois dans аисипе de ces transactions rien qui
пе fdt d'une n6cessit6 indispensable. Је пе vous ai
pas fait cet expos6, monsieur le comte, pour те r6ha-
biliter dans votre opinion. Tant de t6moignages d'es-
time et de bienveillance que j'ai regus de vous, те
rassurent complbtement cet 6gard. J'ai la тёте s6-
curit6 du c.0t6 de m-r votre frbre, et је suis persuad6
que s'il s'apercevait que son m6moire Rt sur l'esprit
de l'Empereur quelque impression d6favorable pour
moi, il se hdterait de la rectifier. Toute топ in-
qui6tude porte donc sur сеих qui се m6moire
tombera entre les mains aprbs nous, et је пе vou-
drais pas paraitre leurs уеих avec cette tache. Si
је пе craignais pas d'abuser de la confance avec la-
quelle vous те l'avez communiqub, је пе balancerais
pas d'adresser m-r votre fNre ип 6crit 0Tciel qui,
mis cOt(5 du sien, lui servirait d'antidote, surtout s'il
6tait ассотрадпб de sa part d'un t6moignage de la
probit6 avec laquelle j'ai toujours exerc6 les devoirs
de та place; mais је т'еп abstiendrai aussi longtems
que је пе recevrai pas votre autorisation expresse.
Paris, се 13 mars.
Је n'ai point achev6 cette lettre, monsieur le comte,
que j'ai regu la v0tre du 8 се mois. Mille grdces trbs-
humbles роит le message du roy аи Parlement et l'a-