l'6v6ch6 de Ratisbonne, que chez nous оп fait entrer
dans le lot de la Bavibre et qu'ici оп destine l'6lec-
teur de Мауепсе, qu'on veut 610igner de ses anciens
6tats.
Les notices que votre excellence а regues du comte
de Front sont trbs-conformes la v6rit6, et surtout
еп се qui те regarde personnellement. Оп n'ose
point те molester avec cette ind6cence dont оп
use avec les autres ministres, mais оп cherche те
susciter des d6sagr6mens. Еп dernier lieu оп а ima-
gin6 de те tracasser аи sujet des bulletins qui se тб-
pandaient ici et (lui те parvenaient 6galement. Оп а
tentb de faire accroire que j'btais celui qui les dictait
et les r6digeait. Ј'еп ai par16 ouvertement m-r de
Talleyrand, et је lui ai dit que si cela 6tait imagin6
pour se d6barrasser de moi, оп n'avait pas besoin
de recourir de pareils moyens; qu'ayant rempli des
places bien plus honorables et plus importantes que
celle-ci, il пе т'еп coiiterait rien d'y renoncer, pour
реи que је m'appereusse que је пе leur 6tais pas agr6-
able. M-r de Talleyrand а cherch6 те tranquilliser
par toutes sortes de protestations dont la sinc6rit6 est
facile appr6cier рат la bonne foy qu'il met dans sa
conduite et ses discours. Је vais lui faire part de vo-
tre lettre аи sujet des bulletins avec lesquels vous
bombardent les barbonilleurs de Paris.
Le marquis de Gallo n'est pas encore arriv6. Је
garderai les lettres que vous m'avez envoy6es pour
lui се queje puisse les lui remettre moi-m@me.
Il est revenu Talleyrand lui-m@me par P6tersbourg
qu'on songeait placer, il т'еп а parl6; j'ai
trait6 la chose de bruit destitu6 de fondement. Је sms
trbs-sensible tout се que vous те faites l'honneur