lettres prouvent 6galement que notre ministre et la

Porte ignoraient encore la stipulation de l'article Ill

de notre convention secrbte avec la France, par lequel

il est convenu que la paix d6finitive entre la Turquie

et la France serait trait6e et conclue Constantinople

sous la m6diation de la Russie. Aussit0t que j'eus

уеди ces lettres, j'ai fait dire rambassadeur turc de

venir те voir, et il vint те trouver се matin. Il т'а

dit qu'il avait des ordres de se concerter еп tout avec

moi, qu'hier cependant cause de l'absence de Talley-

rand il а 6t6 chercher ип des secrbtaires du d6parte-

ment, auquel il avait remis les lettres du caimacan

роит le consul et du reis-efendi pour Talleyrand, avec

de lui obtenir ипе dbcision роит aller аи соп-

g•Ns d'Amiens, et enfm qu'il еп avait ипе роит le lord

Cornwallis, qu•il se proposait de garder chez lui jus-

qu't% се qu'il теси r6ponse de Lyon. Је lui ai fait

sentir que puisqu'il avait ordre de se concerter avec

moi, il пе devait faire аисипе d6marche avant de т'а-

voir parl6; que s'il avait 0bserv6 cet ordre, је lui аи-

rais fait connaftre que роит aller Amiens il fallait

у 0tre admis autant рат la France que par l'Angle-

terre, et que је пе concevais pas comment il mettait

si реи d'empressement vis-bvis du mylord Cornwallis

aprbs еп avoir tant mis vis-bvis du ministbre de се

pays-ci; que les Anglais ainsi que nous . 6tions leurs

alli6s, tandis que la France n'6tait pas encore tout-b

fait r6concili6e avec еих. Је vous fais се r6cit, т-т le

comte, роит vous faire connaftre l'homme dont la Н-

-tise seule fait balancer si c'est elle ои sa mauvaise

foy qu'on doit attribuer toute sa conduite. Cependant,

роит revenir l'objet de cette exp6dition, il те sem-

ble que la translation de la n6gociation de cette paix