—88—

et il т'а paru mieux saisir et appr6cier cette id6e. Аи

reste j'ai trouv6 mylord de Cornwallis parfaitement res—

semblant аи portrait que vous avez еи la bont6 de т'еп

faire: le plus digne et le plus respectable des hommes,

mais реи fait pour le r01e dont il est charg6; il est

f@t6 et caress6 аи point que tous les autres еп sont

6clabouss6s. Оп le fait passer avant le cardinal, le

попсе- et tous les ambassadeurs. Је suis trop heureux

de n'avoir аисипе place parmi ces derniers. Ils sont

trait6s d'une manibre vraiment indigne, аи point qu'aux

dfners du consul ils c6dent le pas аих pr6sidents du

s6nat et du conseil d'6tat.

39.

Paris, се 19 nov. (1 dbc.) 1801.

Је viens de recevoir les deux lettres du 5 (17) et

du 15 (17) novembre dernier que votre excellence

fait l'honneur de m'6crire par ип courrier anglais et

que m-r Jackson т'а fait parvenir. Је profte du ren-

voy de ses courriers роит avoir celui d'y r6pondre.

Mylord Cornwallis est parti d'hier pour le congrbs

d'Amiens, que l'on pr6tend ici brusquer et exp6dier le

plus t6t possible. 0utre cet 6loignement ой nous som-

mes pr6sent l'un de l'autre, la diffcult6 de savoir

tems les intentions de notre cour par raPport l'isle

de Malte, роит laquelle pourtant il пе serait ni juste

ni honorable de rien statuer sans son aveu, rendra

tNs-diffcile, sinon impossible, le concert entre nous

deux. Cependant s'il arrivait que le ministbre franyais

те 6t quelques ouvertures се sujet, је те rbglerai

dans les miennes sur l'opinion que votre excellence

vient de те manifester, еп les soumettant toutefois