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venances, tels qu'on les avait suivis dans les tems ой

le monde 6tait gouvexn6 par des caleuls sagement

combinds d'autorit6 et de douceur. Pardon si јо те

laisse aller trop loin: j'attends de vos bont6s, de votre

indulgence, que vous rectifierez mes erreurs; elles sont

de bonne foi et m6ritent toute votre indulgence. Vous

la devez, j'ose le dire, се motif et surtout cet aban-

don entier avec lequel је то livre vous et qui n'est

qu'une suite de cet attachement sans bornes que је

vous porte et que је conserverai jusqu•d la fm de топ

existence.

45.

Paris, le 19 (31) janvier 1802.

Le porteur de cette lettre est m-r de Rzewusky,

frbre de celui qui а 6t6 ministre еп Russie аи сот-

mencement du Rgne de la d6funte Imp6ratrice. Il т'а

dit que dans ses pr6c6dents voyages il avait еи l'hon-

neur de connaitre votre excellence, mais craignant d'en

avoir 6t6 oubli6 il а d6sir6 de lui 0tre pr6sent6 рат

moi; је т'еп acquitte avec d'autant plus d'empresse-

ment que је suis persuad6 que m-r de Rzewusky sau-

ra justifier tout l'int6r@t que votre excellence voudra

bien lui tbmoigner.

М. de Talleyrand est revenu hier de son voyage

de Lyon; le premier consul est attendu aujourd'huy,

ои est peut-etre (l6j& arrivb hl'heure oilj'ai l'honneur

de vous 6crire. Vous devez d6jh connaitre par•les ра-

piers publics le r6sultat de се voyage: la Cisalpine est

presque rbunie la France, puisqu'elle doit rester роит

ип tems ind6termin6 sous le тёте chef.