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Paris, le б (17) novembre 1801.
Il у а bien longtems, m-r le comte, que j'aurais
r6pondu аих lettres que Baykofm'a apport6es de votre
part; mais ј'еп ai 6t6 emp@ch6 d'abord рат l'attente de
l'arriv6e de mylord Cornwallis et ensuite par celle du
d6part de m-r D6midof роит l'endroit de votre r6si-
dence, qu'il m'avait аппопсб d'abord сотте trbs-pro-
chain et qu'il а cependant dif6r6 pr6sent. Il
m'assure que се d6part• aura lieu sans faute aprbs-
demain, et еп тёте tems mylord Cornwallis те fait
dire dans le moment qu'il exp6die ип courrier се soir
ои demain matin. Је пе sais encore de laquelle des
deux occasions је profterai роит avoir l'honneur de vous
faire passer celle-ci. Је те d6ciderai aprbs a.voir revu
D6midof.
Avant de vous parler de la moindre chose, m-r le
comte, permettez-moi de vous entretenir de la vive et
profonde reconnaissance dont m'ont p6n6tr6 les mar-
ques pr6cieuses que vous m'avez donn6es de votre
confance. Ј'еп ai us6 et ј'еп use pr6sent conform6-
ment vos intentions, еп vous renvoyant cy-joints
les papiers que vous avez redemand6s et sans те рет-
mettre d'en extraire ипе seule ligne, mais поп sans
rendre hommage la justice des id6es et l'6nergie
da d6vouement dont ils ofrent ип parfait modble. Је
n'ai pas moins 6t6 touch6 et Ratt6 d'y retrouver ses
memes sentiments d'int6r@t et de bienveillance dont
vous m'avez anciennement honor6 et que vous voulez
bien те continuer, et се titre, j'oserai vous parler
de moi avec cette franchise qui est le moindre retour
de tout се que vous avez la bont6 de m'accorder.
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