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Је dois les pr6sumer d'apr& vos d6p6ches еп cour, que

vous avez еи la bont6 de те communiquer par ип cour-

rier d6p6ch6 m-r Merry. Vous у dites, et avec raison,

que d'aprbs les exemples du pass6 la Russie aurait ри

sans inconv6nient rester sans aucunes relations avec la

France, tandis que celle-ci aurait 6t6 0blig6e de les

rechercher par la n6cessit6 absolue de recr6er sa mari-

пе totalement d6truite: op6ration laquelle elle aurait

diffcilement ри r6ussir sans le secours de nos articles,

qu•elle n'aurait ри trouver qu'en Russie. Mais сотте

il d6pendra toujours de nous de la remettre dans cette

тёте position, је cherche toujours те tranquilliser

par cette consid6ration, еп attendant rarriv6e du cour-

rier, sur lequel је compte pour la fn de се mois. Dans

l'intervalle је пе n6glige rien pour emp6cher се дои-

vernement-ci de prononcer sur le sort du Pi6mont еп

d6fnitive, et cet efet non-seulement је parle souvent

Talleyrand, mais j'ai demand6 ипе audience аи pre—

mier consul, dans la quelle је lui ai dit que par la та-

nibre dont l'article а 6t6 r6dig6 par rapport аи roy de

Sardaigne, је n'entendais nullement d6roger аих pro—

messes qu'il avait faites pr6c6demment de restituer le

Pi6mont. Mais croiriez-vous, m-r le c-te, que snns nier

cette promesse, il п'а pas еи de pudeur de те d6cla-

rer que jamais il п'а еи l'intention de la tenir et qu'il

пе l'avait faite que dans la vue d'int6resser le d6funt

Empereur dans ses projets contre l'Angleterre, et qu'i

pr6sent tout се qu'il pourrait faire, се serait de don-

ner аи roy de Sardaigne quelque d6dommagement, soit

еп argent soit еп quelque territoire. Dans cette conversa-

tion il se plaignit beaucoup de notre transaction avec

l'Angleterre, disant qu'elle 6tait aussi contrah•e notre

dignit6 qu'& notre int6r6t, et ajoutant que l'Angleterre