niers еп manquent vis-bvis de leurs principaux. D'ail-

leurs, avant de partir, j'ai fait envisager non-seulement

la possibilit6, mais тёте la probabilit6 que les Fran-

cais voulussent garder le Pi6mont, et de l'autre c6t6

le реи de moyens que nous avions de les contraindre

la restitution. Оп еп est tomb6 d'accord et оп

recommand6 de т'еп tirer le mieux qu'il serait pos-

sible. C'est се que j'ai cru faire. еп laissanfune porte

toujours ouverte notre intervention, tant par l'article

lui-m@me qui concerne le roy de Sardaigne, que крат

l'article 11 qui stipule le concert entre la Russie et la

France рас rapport l'Italie, dont le Pibmont fait рат-

tie, et топ sens nous avons cet 6gard le champ

parfaitement libre. L'ordre qu'on те donnerait pendant

la tenue du congrbs Amiens de m'expliquer forte-

ment се sujet et тёте de те retirer si оп п'у avait

pas 6gard, pourrait produire ип grand efTet; le seul

inconv6nient qui еп r6sulterait се serait d'interrompre

pour ип tems nos relations, dont de toute тапйёте

les Francais peuvent mieux profter que nous. Maisje

crains, је vous l'avoue, que cette mesure пе paraisse

trop forte роит notre Que j'aurais d6sir6

que vous eussiez 6t6 тёте de dire се que vous

avez bcrit l'Empereur dans les d6p@ches que vous

avez еи la bont6 de те communiquer!

Quoiqu'il еп soit. lorsque le lord Cornwallis sera ici

et qu'il m'aura communiqu6 quelques moyens (le ten-

tative ['L faire еп faveur du malheureux roy de Sardai-

gne, је т'у joindrai avec force et empressement, sans

attendre lbdessus des ordres expNs de la cour. Si

cette lettre-ci trouve encore le lord Cornwallis Lon-

dres, је voUs prie, monsieur le comte, de le disposer

m'accorder son amiti6 et sa confance, et de l'assu-