le connaissent пе font pas autre chose. Је пе l'ai ја-

mais vu, quoiqu'il el)t 6t6 longtems еп Russie, et је

пе l'ai toujours јидб que par la r6putation la plus g6-

n6ralement mauvaise que је connaisse. Conseillez-moi,

је vous prie, sur се que је dois faire. Је n'attends que

le retour de Talleyrand роит exp6dier ип second соит-

rier, et c'est d'apre\s се que vous aurez la bont6 de те

dire се sujet que је prendrai топ parti.

Vous imputez т. de Panine la plupart des torts

politiques dans lesquels nous avons donn6. Ilpeut bien

еп 6tre quelque. chose, mais је puis le d6fendre avec

connaissance de cause sur le prussianisme qu'on lui

attribue; је sais, par exemple, п'еп pas douter, qu'on

а t6moign6 ипе grande joie Berlin de son renvoy.

Је sais aussi que sur l'article des indemnitbs il а beau-

соир rabattu des pr6tentions prussiennes. L'orgueil et

l'amour-propre sont les plus grands torts du comte

Panine; il se trompait dans ses jugements, mais il пе

manquait pas de fermet6 ni de soin de la dignit6 de

l'Empire. C'est Е) peut-at.re le principal point de la

divergence de ses principes avec сеих de l'Empereur,

qui, envisageant la plupart des choses sous l'aspect de

pures vanitbs, пе songe pas aussi souvent qu'il le fau-

(lrait q•ue ces vanit6s-lb, qui gouvernent le monde dans les

tems ordinaires, deviennent par lh тёте des r6alit6s.

Је serais tout-bfait аи d6sespoir si la derni&re

exp6dition que j'avais reg.ue de P6tersbourg avait 6t6

port6e sous les уеих de m-r votre frbre. Еп g6n6ral,

m-r le comte, је reeois реи de notions de се qui se

passe chez nous, mais tout се qui те parvient de по-

tori6t6 publique porte plut0t le cachet et les formes

de Paul 1, аих cruautCs pNs, que celui d'un gouver-

nement 6tabli sur des principes de raison et de соп-