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remords ni пе peut m'attirer de reproche de la part

d'aucun 0t.re pensant et honndte. Vous connaissez

beaucoup l'endroit que j'habite, • m-r le comte; il doit

vous rappeler des souvenirs bien flatteurs et bien

agrbables: c'est ип des plus rapproch6s du th6dtre ой

vous avez cueilli vos premiers lauriers militaires. C'est

L6titchev, terre fort agrbable par le climat et рат

l'abondance de ses productions. La tranquillit6 dontje

pourrai у jouir пе saurait etre troubl(5e, moins чие

la tranquillit6 g6n6rale пе le soit, ои que les pers6cu-

tions qui se sont appesanties sur moi пе т'у poursui-

vent encore. Mais је те flatte d'avoir dbsarmb mes

pers6cuteurs, dont la plupart те sont inconnus, par

та r6signation. Еп ип mot, j'esp&re аи bonheur plus

чие jamais, et .il пе tiendra qu'h vous d'y mettre le

comble еп те conservant votre amiti6.

Recevez mes f6licitations sur le cordon bleu qu'on

vient de vous accorder. Dans la longue liste des pro-

mot.ions qui ont еи lieu, оп respire agr6ablement еп

voyant ип_ пот tel que le vOtre.

36.

Paris, le 27 sept. 1801.

Vous avez 6t6 m-r le comte: те voilh,

сотте vous l'avez prbdit, rentr6 dans la carribre. Је

suis ici depuis environ dix jours et il у еп а cinq

six que је те suis install6 dans mes fonctions. Је n'ai

епсоге аисип rCsultat vous аппопсет de та mission.

Mais il те tardait d'entrer еп correspondance avec

vous, de rbclamer vos anciennes bont6s et votre anci-

еппе сопбапсе et de vous renouveler les assurances