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Paris, се 13 (25) janv.
Par la dernibre exp6dition qu'on т'а faite еп тб-
pondant mes rapports оп пе те dissimule pas qu'on
п'а аисип sujet d'@tre content des proc6d6s de се са-
binet; оп convient еп тёте tems qu'on pourrait fort
bien se passer de relations bien intimes avec се pays-
ci, et cependant оп те prescrit de les cultiver et de
les entretenir avec les Nlus grands soins et les plus
grands m6nagemens. Се n'est pas assez: оп 6crit des
lettres sous seing-priv6 аи consul, lequel les publie еп
entier ои еп r6sum6. Si vous recevez le Moniteur,
сотте је п'еп doute pas, vous у aurez vu ипе lettre
de Talleyrand аи maire de Lyon, par laquelle il lui
notife les assurances et les promesses que l'Empereur
donne d'encourager et de favoriser dans ses 6tats le
commerce de la France, Moi, j'ai tenu et је tiens jus-
qu'ti pr6sent ип langage tout-bfait dif6rent. Је dis
Talleyrand et tout се qui appartient аих afaires
dans се gouvernement-ci, que rien n'est plus contraire
аих int6r6ts .de la Russie que les trop grandes facili-
t6s qu'on accordait chez nous се commerce-ci; que
les 6changes пе sont pas surtout d'une nature 6gale,
que tout се que nous tirons de la France пе sert
qu'aux objets de luxe, qui sont ind6termin6s et пе соп-
naissent aucunes bornes, tandis qu'elle, elle prend de
nous des objets de besoin le plus indispensable; que
si l'Empereur se pr6tait ип commerce aussi d6favo-
rable, il faut du moins le m6riter par des condescen-
dances bquivalentes dans ип autre genre; qu'il fallait
surtout concourir avec lui rassurer l'existence de