— 87 —

6tait ип colosse de puissance sur mer, сотте la Fran-

се l'6tait sur terre. Је lui ai r6pondu que puisque le

destin а voulu qu'il у eot des colosses, il nous соп-

vient qu'il у еп ait deux plutot qu'un, роит рои-

voir аи gr6 de nos convenances rendre l'un des

deux encore plus colossal et tenir par l'autre еп

bride; que сотте се principe d'inter@t est incontes-

table, celui de la dignit6 s'y trouve parfaitement ren-

ferm6; qu'au reste је le priais de revoir notre acte

avec l'Angleterre et qu'il trouverait qu'on lui а mal

repr6sent6 les choses cet 6gard. C'est Dreyer, le

ministre danois et son bas valet, qui lui suggbre ces

id6es. Il serait bien d6sirer que cet homme f0t re-

tir6 d'ici.

А l'arriv6e de mylord Cornwallis et la r6ception

de la lettre que vous avez еи la bont6 de m'6crire par

lui, је fus le chercher trois jours de suite sans рои-

voir le trouver; enfm le quatribme il vint те voir. Је

те suis inform6 de lui s'il avait autorisation de рат-

ler et d'agir еп faveur du roy de Sardaigne; ilme тё-

pondit que les instructions cet 6gard n'6taient nulle-

ment pressantes, qu'il mettrait bien се sujet еп avant,

mais qu'il пе pourrait gubre у insister, attendu que le

roy de Sardaigne n'6tait point l'alli6 de l'Angleterre

et que par тёте ellb n'avait pas le droit de trai-

ter pour lui. Је l'ai revu ипе seconde fois, et le rame-

nant sur le тёте sujet, је lui proposai de mettre pour

cela еп јеи la Turquie. Il а encore d6clin6 cette pro-

position. Је vais vous la d6velopper, m-r le c-te, dans

ипе lettre offcielle que је joindrai celle-ci, еп vous

priant de п'еп faire usage que lorsque vous l'en ји-

gerez digne dans votre sagesse. M-r Jackson 6tant

venu те voir aujourd'huy, је lui еп ai 6galement parl6,