l'Europe et dissiper les ombrages que l'ambition de

la France excite. Mais tout cela est trait6 de radotage,

et avec raison, puisque les rapports d'un m-r Caulain-

court et les lettres de l'Empereur disent tout le соп-

traire. Si је tenais та place, је n'aurais rien de mieux

faire qu'h laisser aller les choses; mais је n'agis que

d'aprbs та conscience et та conviction. Aussi пе serai-

је nullement 6tonn6 si l'on se met sous реи travail-

ler d'ici роит те faire rappeler. Ainsi soit-il! Mais voici

ипе circonstance qui те pbse sur le coeur et sur la-

quelle је vous supplie de те dire franchement votre

avis. П у а ici cet aventurier de Nassau, qui а fait

essuyer le premier afront notre pavillon et dont

l'amour-propre de la d6funte Imp6ratrice а jusqu'au

bout soutenu l'ineptie. Il fait le valet du gouvernement

de се pays-ci et surtout de Talleyrand. Il т'а dit, il

у а quelque tems, que celui-ci s'6tonnait de l'accbs que

notre Empereur accordait La Harpe, qu'il regardait

сотте l'homme le plus dangereux et contre lequel il

pourrait fournir, si оп le voulait, mille t6moignages

qui prouveraient la sc6l6ratesse de ses principes et la

malignit6 de ses intentions. M-r de Talleyrand т'еп а

еп efet parl6 lui-m@me sur се ton, et је l'ai pri6 de

те fournir ces preuves, еп l'assurant qu'alors је пе

manquerais pas d'en rendre compte.

La chose еп est rest6e lh. Connaissant т-т de Tal-

leyrand. сотте је le sais, j'ai craint qu'il пе f0t d'in-

telligence avec се тёте La Harpe, et que се пе

que роит le mieux cacher qu'il те tenait се propos.

Је п'еп ai donc rendu аисип compte, craignant d'un

autre c0t6 d'armer cet homme-lh contre moi quand il

saurait que j'ai 6crit contre lui. Talleyrand n'esf pas

le seul qui еп ait dit du mal: la plupart de сеих qui