lait toute force garder le Pi6mont. Еп rdponse се

rapport, оп m'envoye ип courrier avec l'acte des rati-

fcations, dans lequel оп а laiss6 еп blanc l'article du

roy de Sardaigne, те laissant le maitre de le modi-

fer d'apre*s la convenance des circonstances. От, ces

circonstances 6taient telles que la France, ayant fait

sa paix avec l'Angleterre avant que j'eusse ри ouvrir

mes confbrences, le cabinet des Tuileries nfa fait (16-

clarer que si је n'acceptais pas la nouvelle stipulation

par rapport аи roy de Sardaigne, il fallait nous bor-

ner аи seul trait6 patent et laisser nos stipulations

par rapport 1'Allemagne et l'Italie hla chance des

6v6nements et des convenances ultbrieures. Сотте

топ depart l'Empereur lui-mdme m'avait marqu6 le

plus vif d6sir de terminer avec la France et d'6loigner

toute espbce d'altercation soit avec elle, soit avec

d•autres puissances, j'ai pris sur moi de signer, j'avoue,

contre та conviction, mais dans la crainte de manquer

аих intentions du Maftre et de m'attirer le reproche,

d'avoir laiss6 6chapper l'occasion et d'exposer le tout

de nouvelles diTcult6s. Tous ces motifs sont ample-

ment expos6s dans les rapports dont j'ai еи l'honneur

de vous envoyer les minutes; mais ils пе laissent pas

de те causer les plus vives inqui6tudes sur la manib-

те dont ils seront appr6ci6s chez nous. Quant аи der-

nier article, concernant l'6quilibre des mers, il а 6t6

rbdign P6tersbourg et ins6r6 littbralement dans l'acte

des ratifications provisoires qui m'ont 6tb envoy6es,

et par cons6quent је n'ai ри ni le supprimer ni le то-

difer d'aucune manibre. Је vous avoue qu'en vous

faisant part dans le plus grand dbtail та

conduite et de tous mes motifs dans cette ndgociation,

j'ai surtout d6sir6 connaitre vos sentimen.s cet 6gard.