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de Paris се pauvre duc de Laval, qui а 6t6 notre

service, sous pr6texte qu'il regoit ип traitement de

l'Angleterre, dont il пе touche pas ип sol. Il se сот-

plaft dans ces sortes d'actes, сотте notre pauvre (16-

funt. П п'а pas cependant besoin d'essayer l'opinion

publiqne: il у а longtems qu'il doit s'@tre assur6

de son asservissement le plus complet ses moindres

volont6s. Talleyrand continue faire le d6goat6 et

menacer de se retirer.

Је viens de recevoir des nouvelles de Lizak6vitch

qui те mande que le roy de Sardaigne se contente-

rait de се qu'on lui отте ici. Је пе ferai cependant

pas la moindre d6marche cet 6gard avant la r6ponse

que је recevrai sur mes derniers rapports. J'ai сереп-

dant, еп parlant de cet objet, insinu6 Talleyrand que

si l'on ajoutait ces ofres l'isle d'Elbe avec la princi-

paut6 de Piombino, peut-@tre le roy de Sardaigne s'en

accommoderait-il, et Talleyrand пе s'est pas r6cri6 sur

cette insinuation, се qui те donne quelque espoir d'em-

porter ces deux objets, lorsque nous еп viendrons

ипе n6gociation s6rieuse.

M-r Sance а pass6 chez moi sans те rencontrer; је

l'ai cherch6 de топ cOt6; mais nous n'avons pas ри

jusqu'b pr6sent nous rejoindre. Је те ferai ипе f@te,

monsieur le comte, puisque vous vous у int6ressez, de

lui t6moigner toutes les politesses qui peuvent lui etre

le plus agr6ables, ainsi qu'& m-r de Sabloukof, qui

dans l'instant тете sient de те remettre la lettre dont

vous l'avez muni pour moi. J'ai соппи autrefois се

јеипе homme, et j'ai 6t6 frapp6 de la manibre avanta-

geuse dont il s'est d6velopp6. Vous m'avez fait ип vrai

plaisir еп те parlant des progrbs dn тёте депте qu'a

faits son beau-frbre et le fls du meilleur ami que j'aie