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vous ont 6t6 t6moign6es votre passage рат las ter-
res de France. Ensuite је lui ai par16 аи sujet de l'6ti-
quette observer entre vous et l'ambassadenr de Fran-
се. П т'а dit qu'il 6tait tout-bfait de votre sentiment
sur се sujet et qu'il ferait donner des ordres еп соп-
s6quence m-r Andr60ssy. M-r de Talleyrand т'а dit
que, par ип courrier parti hier, il lui avait еп efet
6crit dans се sens, c'est-bdire de пе demander ni de
c6der la pr6s6ance et que le premier arriv6 se main-
tfnt dans sa place; mais роит que cela пе devfnt pas
ипе aRaire de vitesse, ajouta-t-il, il avait recommand6
т-г Andr60ssy de convenir avec vous d'une espbce
d'alternative. Је lui ai dit qu'il п'у avait pas sujet
convention et que le mode que vous proposez 6tait
le plus simple et рат cela тёте le plus raisonnable. Il
еп convint avec moi; de sorte que quand vous aurez
6tabli avec l'ambassadeur de France d'aprbs l'intention
тёте de son gouvernement qu'il п'у а nulle pr6ten-
tion de pr6s6ance de part ni d•autre, la chose va d'elle
тёте, et il п'у aura craindre аисип sujet de соп-
testation.
Је vous envoye aujourd'huy et cy-joint la commis-
sion dont vous m'avez charg6. Si vous n'@tes pas соп-
tent, monsieur le comte, de топ choix, vous n'avez
qu'b те renvoyer l'objet que j'ai choisi, et је cherche-
rai mieux. J'ai d6pass6 de 7W francs la somme que
vous m'avez donn6e; si cela пе vous convient pas, j'at-
tendrai 6galement vos ordres et је choisirai quelque
autre chose, qui se rapprochera de la somme que vous
avez assign6e. П п'у а rien de nouveau qui, depuis
та dernibre lettre, m6rite de vous etre mand6. А l'au-
dience d'hier l'envoy6 de Tunis а pr6sent6 10 chevaux
barbes fort beaux que le bey lui а envoy6s.