— 133 —

tems que је place се dernier sur sa seule t&te. Је

rends hommage et justice аих vues de notre bon, ех-

cellent, mais јеипе Maftre. Се que vous те faites la

confance de те dire аи sujet de се m-r Hitrof et qui

s'accorde parfaitement avec les notions que j'ai sur

lui, n'est pas propre inspirer ипе s6curit6 entibre

dans ces m@mes vues. Еп se livrant des gens de

cette espbce, rien n'est plus facile que de les voir s'6ga-

rer et тёте s'6vanouir tout-bfait. Је пе те donnerai

аисипе peine de suivre се personnage, је le laisserai

aller. 1l а еп ипе audience particulibre du premier соп-

sul; c'est moi qui la lui ai procur6e. Је n'ai seulement

pas cherch6 sgavoir се qui s'y btait dit, mais је sgais

que Bonaparte п'а pas laiss6 de se moquer de l'objet

de cette mission. Hier, l'audience publique, il а pei-

пе adress6 la parole се јеипе homme. Оп dit qu'on

lui рауе des sommes folles роит се voyage. Il а sa

suite ип certain Zatrapeznoy, fls de fabricant de Ја-

roslavle et maintenant secrbtaire des commandements

du gr.-duc 00nstantin, et puis ип Frangais, huissier,

qui а d6but6 аи th6atre de P6tersb'ourg il у а quel-

ques ann6es et qui а 6t6 sifTl6. Се sont pourtant des

choses faites роит de la carribre ой је те

vois r6engag6 bien malgrb moi. Aussi n'attends-je que

la fn des afaires d'Allemagne et de celles du roy de

Sardaigne pour demander топ rappel.

Vous voyez par lh., m-r le c-te, que је suis bien 6loign6

de songer vous remplacer. Sans т'еп faire accroire,

је pourrais bien dire que ј'еп serais le moins indigne.

Mais cela пе sufft pas ni топ amour-propre, ni

mes convenances. Si moyennant le voyage de Barb-

ges роит lequel j'ai sollicitb ragr6ment de l'Empereur,

је rattrape assez de forces роит continuer servir, је