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Talleyrand а fait venir ces jours-ci chez lui lord
Withworth et lui а parl6 de l'6vacuation de Malte et
d'Alexandrie. Celui-ci а r6pondu qu'il n'avait sur cela
аисипе instruction de sa cour, mais que pour la d6ter-
miner sur ces deux objets, il fallait essentiellement la
rassurer sur les inqui6tudes qu'elle а des vues de la
France sur lEgypte et qu'il пе sufisait pas роит cela
de simples paroles. Puisque vous n'aimez pas la poli-
tique, се sera tout се que је vous еп dirai cette fois-ci.
58.
Paris, се 10 f6vrier 1803.
Ма pr6c6dente lettre п'а pas ри partir lundi dernier
cause du retard que j'ai mis l'envoyer l'ambas-
sadeur d'Angleterre qui avait d6p6ch6 son cour-
rier lorsqu'elle est arriv6e lui. Се тёте jour dans
la nuit ј'еп ai regu ип de P6tersbourg, qui т'а fait
principalement plaisir рат les nouvelles consolantes qu'il
т'а apport6es sur l'6tat de m-r votre frbre. Il а сот-
тепсб доп expbdition аи 20 d6cembre et l'a fait durer
jusqu'au 9 janvier, date de sa dernibre lettre. Graces
Dieu, il est еп pleine convalescence. Il пе т'а 6crit
que quelques lignes de sa main. Le reste de la lettre
particulibre est de celle du comte Boutourline. Еп atten-
dant que је puisse faire tirer des copies des pibces les
plus int6ressantes, је vais vous еп donner ип petit r6-
sum6. Сотте cette exp6dition, ainsi que је l'ai dit, а
соттепсб avant l'arriv6e de топ courrier de Lille,
l'Empereur et m-r votre frbre m'ont adress6 l'un—un
rescript et l'autre ипе lettre, qui tous deux те pres-
crivaient de parler sur les afTaires du roy de Sardaigne