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afaire de police: le gouvernement anglais, la suite
de l'afaire du colonel d'Espard, ayant voulu se d6bar-
rasser d'une foule de fain6ants et de vagabonds qui
remplissaient la capitale, а imagin6, selon lui, le то-
уеп de la presse et а invent6 le pr6tendu danger qui
menaeait l'Angleterre. Dieu veuille que cela soit ainsi
et que rien пе m'emp@che d'aller Barbges, dont j'ai
le plus pressant besoin. Је conyois que Хитровъ пе
doit pas 6tre enthousiasm6 du premier consul. Celui-ci,
ainsi que tous ses entours, le traitent assez cavalibre-
ment. Роит moi је le vois trbs-peu et пе le recherche
d'aucune manibre, et il еп pourrait fort bien arriver
que ses rapports те fussent 6galement d6favorables.
S'il пе manque pas d'esprit, il manque totalement d'6du-
cation et аппопсе des pr6tentions dont је пе puis
gubre m'accommoder. Vous etes bient0t тепасб de
le voir chez vous. koch61ef se dispose aussi vous
rejoindre dans реи. Il part mercredi prochain, mais il
va d'abord Strasbourg, il s'arr@tera quelques jours
саиве de ses enfants, ои bien cause de son fils,
car .il те semble qu'il п'еп а qu'un.
Р. S. П m'est arriv6 hier ип courrier de Rome. И-
sak6vith, qui те l'a d6p6ch6, т'аппопсе que le roy
de Sardaigne accepte le Siennois et l'6tat des Pr6sides
qui lui ont 6t6 oferts; mais il у demande l'addition de
la principaut6 de Piombino et se refuse la reioncia-
tion qu'on exige de lui. П faudra pr6sent attendre
le retour du courrier par lequel j'ai rendu compte се
prince du nouveau lot qu'on lui propose. Peut-6tre le
pr6f6rera-t-il. Је vous supplie de faire passer l'incluse
son adresse; elle m'est venue aussi de Rome.