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port6 que sur celle que j'ai faite et qui а 6t6 јидбе
sumsante роит faire changer lord Withworth de r6so-
lution. Il а vu la chose sous ип autre point de vue et,
ayant obtenu ses passe-ports, il part presqu'& l'in-
stant, et c'est sur son bureau тёте que је vous 6cris.
J'ai vu aussi Talleyrand се matin: il т'а encore assur6
que le premier consul а 6t6 trbs-content des propositions
de l'Empereur et пе demandait pas mieux que d'en
profter, pourvu que се пе f0t pas аи pr6judice du
trait6 d'Amiens et аи prix de la cession de Malte аих
Anglais, soit perp6tuit6, soit temporairement. J'ignore
quelle а 6t6, еп envoyant les passe-ports l'ambassa-
deur d'Angleterre, l'arribre-pens6e de се gouvernement
еп lui insinuant qu'il s'arr@terait jusqu'& се qu'on у
eat regu la nouvelle de l'arriv6e d'Andr60ssy Douvres.
Је suppose que c'est encore quelque espoir que lord
Withworth recevrait l'ordre de retourner Paris et de
renouer la n6gociation. Vous пе sauriez croire quel
point tout Paris et peuutre toute la France d6sirent
la conservation de la paix. Le voeu du premier соп-
sul у est peut-6tre aussi, mais il est entrafn6 еп sens
contraire par ипе suite de son caractbre opini&tre et
indomptable. Talleyrand reste vis-&vis de moi dans le
langage purement minist6riel. П afecte de la tranquil-
litb, mais lord Withworth croit qu'il а fait tout се qui
а d6pendu de lui роит d6tourner la guerre. Оп se
plaint ambrement du ministbre anglais actuel. Peut-
6tre n'a-tpon pas tort, car il те semble qu'on aurait
ри se dispenser de brusquer les choses сотте оп l'a
fait, moins •qu'on n'eot le .dessein de rompre tout
prix. Lord Withworth (т'а dit) qu'il vous verrait aus-
sit0t son arriv6e et vous informerait de tout dans
[е plus grand d6tail. П part sous quelques heures,