— 140

60.

Paris, се 7 mars п. s. 1803.

J'6tais trop malade еп recevant votre lettre du lO

(23) f6vrier роит у r6pondre рат l'ordinaire pass6; et

је пе suis pas encore assez bien portant роит Кроп-

dre сотте је le voudrais celle du 13 (25) qui m'est

parvenue рат ип courrier exprbs envoy6 mylord

Withworth. Је n'empresse cependant de vous remercier

de toutes les communications que vous avez 1Йеп voulu

те faire. M-r votre frbre m'avait transmis рас le

тёте courrier qui vous est arriv6 ипе grande partie

de ses me3mes communications. Mais il пе т'а pas

du tout parl6 de cette fameuse аТаћ•е qui а tant agi-

t6 et notre S6nat et notre public. Les sentiments qu'elle

а excit6s еп топ Лте, malgr6 les trois ои quatre jours

que је les у porte, пе sont pas encore assez calmes

роит que j'ose те permettre de т'еп expliquer avec

vous dans се moment; mais је le remets l'ordinaire

prochain.

Pour 0b6ir vos ordres et nullement que је croye

tout се que vous voulez bien те dire d'obligeant

sur mes d6p6ches еп cour, је vous еп envoye quel-

ques-unes des plus importantes que j'ai exp6di6es de-

puis топ retour de Lille.

Avant-hier lord Withworth а 6t6 appb16 ипе соп-

f6rence chez Talleyrand, dans laquelle оп lni а сот-

muniqu6 les ordres qu'on envoyait Andrdos:sy de

demander ипе r6ponse cat6gorique sur l'6vac.uation de

Malte. Hier le premier consul, аи milieu de son cercle

ordinaire et sous le pr6texte de ту parler des atTai-

res du roy de Sardaigne, те flt entrer dans son cabi-