— 159 —

J'exp6die ип courrier ces jours-ci P6tersbourg, et је

pars incessamment aprbs pour aller prendre les еаих

de Barbges. Је vois qu'il est inutile de те tuer dans

l'attente d'un 6v6nement auquel оп n'est dispos6 de

part ni d'autre. Је suis bien aTig6 de n'avoir pas еи

de vos nouvelles depuis celles que т'а apport6es Pah-

len. Аи пот de Dieu, trouvez ипе occasion роит те

dire ип mot. Је pars sans faute mardi prochain.

72.

Paris, се 1 (13) jain 1803.

П у а si longtems que је n'ai еи l'occasion de vous

entretenir топ aise, que vous те pardonnerez si

је profte ип реи amplement de celle-ci: је n'ai ри

jusqu'ici vous 6crire que furtivement et fort la h5te.

La derni}re occasion dont је те suis servie 6tait celle

d'un courrier du р-се Esterhazy, et је те flatte qu'il

vous а remis fdblement la lettre dont је l'ai charg6

pour vous; elle 6tait ассотрадпбе d'une pibce assez

curieuse, qui contenait топ entretien avec le premier

consul;j'espbre que si elle vous а indign6 ип moment,

elle а Hni par vous faire rire. VOus pensez peut-@tre

qu'aprbs cela је suis tout-uait perdu et d6daign6. J'ai

fait l'exp6rience du contraire аи cercle d'hier. Ј'у ai

6t6 regu avec се plaisir qu'on 6prouve еп voyant

quelqu'un qu'on craignait de пе pas voir. Dans ип

entretien qui а dur6 prbs de trois heures, је те suis

convaincu, moins que је пе те trompe bien lourde-

ment, que le pr. с. d6sire de se tirer du

mauvais pas ой il s'6tait mis par sa jactance et sa