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que sous ип seul rapport, celui du voyage de Barbges,
роит lequel j'ai obtenu la permission et dont j'ai bien
peur de пе pouvoir pas profter. Aujourd'huy l'ambas-
sadeur d'Angleterre а dt voir Talleyrand et recevoir
de lui des ouvertures d'accommodement. Је saurai de lui
еп quoi elles auront consist6 et vous le manderai par
ип courrier prochain. Par celui-ci је vous envoye су-
joint еп original la lettre confdentielle que j'ai reyue
de m-r votre frbre, еп vous priant de те la faire re-
passer quand vous еп aurez pris lecture. П те ра-
raft d6cid6 quitter. Је пе puis vous exprimer quel
point cette r6solufon т'а aTig6. Је пе la trouve pas
du tout n6cessaire; еп se m6nageant ип реи, il pour-
rait rester sans аисип inconv6nient. Аи пот de Dieu,
tachez de l'y engager. D'aprbs la manibre dont tout
va, de son propre aveu, qu'est-ce que cela deviendra,
quand la seule bonne t6te у manquera? Је vous еп-
voye encore ипе autre lettre de lui qui 6tait chiT•6e
et qui m'embarrasse excessivement par la commission
qu'elle те donne аи sujet de Laharpe. Је n'ai jamais
vu ni пе vois. cet homme-l&, et quoique Talleyrand
et тате le premier consul n'ayent cess6 de те dire
du mal de lui, је пе suis point du tout 610ign6 de
croire qu'il s'entend avec еих. Се serait • donc те
compromettre vis-bvis de ces deux-li, еп donnant des
avis celui-ci. Aussi те garderai-je bien de le faire.
Је пе vois pas trop pourquoi l'Empereur se retiserait
mettre garnison Malte. Оп pourrait convenir qu'elle
serait transport6e et entretenue аих H•ais de l'Angle-
terre et de la France, et si се тоуеп se trouvait 6tre
le seul роит 6loigner l'explosion d'une guerre, се se-
rait епсоте ип motif de plus роит se d6terminer
cette mesure. Loin d'6tre nuisible la Russie, elle lui