— 154 —

la M6diterran6e. Оп а refus6 net la proposition de

garder Malte plus longtemps de quelque татйёте que

се soit. Quant l'isle de Lamp6dousa оп а fait ofrir

de concourir cette acquisition par tous les moyens

possibles, parce qu'on пе demande рад mieux que

d'embarquer l'Angleterre dans ипе entreprise qui lui

cotatera des sommes immenses et sera le maih•e

d'anbantir l'instant ой оп la verra devenir de quelque

utilit6 r6elle роит l'Angleterre. L'ambassadeur d'Angle-

terre s'attend recevoir sous реи de jours son ulti-

matum et еп тёте tems l'ordre de partir, si cet

ultimatum n'est pas admis dans ип certain terme fxe.

Le ministbre d'ici attend la rentr6e des r6ponses de

notre cour, et Talleyrand те dit 6galement qu'on n'ad-

mettra аисипе composition sur l'article de Malte.

Dans les dernibres lettres que j'ai regues de m-r

votre frbre, il т'аппопсе сотте trbs-prochaine Тех-

p6dition d'un courrier роит moi. L'afaire du гоу de

Sardaigne est arrOt6e cause de l'incertitude qui rbgne

sur l'issue des discussions avec l'Angleterre. tout

се que је puis vous dire aujourd'huy sur les afaires

g6n6rales.

69.

Paris, се 12 тау 1803, п. st.

Aprbs vous avoir 6crit hier, је пе d6sirais pas, mais

је m'attendais vous 6crire par l'ambassadeur d'An—

gleterre lui-m@me ои du moins par ип homme qu'il

enverrait. L'ouverture qui devait lui etre faite -et dont

j'ai еи l'honneur de vous parler dans та dernibre, п'а