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net et пе т'у parla principalement que de cette тё-
те 6vacuation de Malte, те protestant, аи contraire
de се qu'il avait dit mylord Withworth, qu'il пе
songeait pas du tout l'Egypte, qu'il donnerait
dessus toutes les d6clarations les plus solennelles de ра-
roles et d'6crits, si l'on еп pouvait exiger aprbs celle
de fait qu'il avait donn6e еп retirant ses troupes de Та-
rente. Је lui ai 0bservC qu'il п'у avait pas parit6 de cas
entre Malte et Tarente; qu'une fois sorti de Malte оп
avait de la peine у rentrer, tandis qu'on revenait
Tarente volont6. Il те traita d'Anglais, mais gaie-
ment, etje lui ai r6pondu sur le тёте ton queje n'6tais
чие Russe. M-r de Talleyrand aujourd'huy-m@me т'а
aussi parl6 аи sujet de Malte, et је lui ai r6pondu que
c'6tait ипе question tout-h-fait nouvelle роит moi et
sur laquelle је пе pouvais pas m•expliquer sans autho-
risation. Quant аих afTaires du roy de Sardaigne, ils
se renferment пе lui ofrir que la principaut6 du
Siennois еп entier avec l'6tat des Pr6sides, ои bien
Lucques avec quelques parcelles de la Toscane qui
confnent l'6tat de G6nes. Demain il doit те don-
пет ип projet d6fnitif de leurs concessions envers се
malheureux prince. Tout cela n'aboutira qu'h la соп-
dition d'un particulier qui aura de quoi vivoter, et поп
celle d'un prince qui marquait parmi les puissances
de l'Europe. J'allais oublier de vous dire que ces jours-
ci le premier consul faisait partir роит P6tersbourg ип
certain Colbert, colonel d'un bataillon de chasseurs 16-
gers, avec ипе lettre pour l'Empereur. Les afaires du
roy de Sardaigne et de la Suisse у servent de
texte; mais le fond est toujours ces explications -de la
cour de Londres аи sujet de Malte.