l'efet de votre ancienne amiti6 роит moi. Је vous
avoue que mes appr6hensions et mes inqui6tudes пе
portent pas sur топ seul personnel; elles s'6tendent
des consid6rations g6n6rales, et је vais vous les ехро-
ser le plus bribvement qu'il те sera possible. Quel-
ques-uns de nos compatriotes ont reyu et d6bit6 ici
deux nouvelles qui m'ont fait 6galement de la peine.
La premibre est qu'on agite plus s6rieusement que.ja-
mais la question de l'afranchissement de пов paysans,
et que le prince Zoubof, probablement dans l'id6e de
se r6habiliter dans l'opinion publique aprbs la mi86-
rable conduite qu'il а tenue dans son dernier voyage
еп раув 6trangers, а 6crit l'Empereur ипе lettre
solennelle dans laquelle il lui ofre de mettre еп libert6
vingt ои trente mille paysans qu'il а eus рат h6ritage
ои par don, et son frbre Val6rien, ее qu'on те
mande, est charg6 de faire ип travail sur l'objet еп
g6n6ral. La seconde nouvelle est que се Collontay, le
Barrbre et le Robespierre de la Pologne, l'auteur de
tant de meurtres et d'atrocit6s qui s'y sont сот-
mises, qui aurait dt 6tre soustrait аих regards des
humains роит leur 6pargner le plus grand scandale qui
puisse leur etre ofert, est appel6 maintenant la cour
de P6tersbourg. Је п'у puis voir que la preuve la
plus 6vidente de l'ascendant du parti polonais, fait pour
efrayer tout bon Russe. Је vous avoue, monsieur le
comte, que ceci, joint се qu'on т'а mand6 раг le
dernier courrier et que је vous ai d'abord communi-
qu6, m'inspire ип v6ritable efroi, et је vous serai vrai—
ment redevable si par quelques donn6es plus positives
que les miennes vous m'0tiez се double sujet de crainte.
Vous те parlez de nombreuses communications que
vous avez reeues par votre dernier (courrier). Cela