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d'un ton trbs-ferme et trbs-positif, nfautorisant de-

mander ипе r6ponse cat6gorique аих notes que j'avais

pr6sent6es sur cet objet, il у а presque six mois. Mais

lorsqu'on а еи regu chez nous mes rapports sur les

dernibres ofres du premier consul, оп а modif6 ces

ordres, parce qu'on а agr66 les propositions d'ici et оп

т'а ordonn6 de traiter et de conclure sur les bases

qu'elles pr6sentaient. Le roy de Sardaigne lui-meme,

се que те mande Lisak6vitch, n'est pas 6loign6 de les

admettre moyennant quelques augmentations qu'il d6-

sire obtenir. Је т'еп vais donc те mettre travailler

sur ces bases. J'ai inform6 m-r de Talleyrand des in-

structions que је venais de recevoir cet 6gard, et il

promis d'en pr6venir le premier consul. Је pense

demander pour augmentation l'isle (l'Elbe et la princi-

paut6 de Piombino avec ипе somme d'argent ипе fois

рауёе ои des •traitements роит ип certain nombre d'an-

nbes. Le plus diffcile sera d'obtenir tous ces objets

sans acte de renonciation de la part du roy de Sar-

daigne et sans celui de garantie de la nOtre роит се

qui regarde le Pi6mont. Је verrai се queje pourrai et

је vous tiendrai, monsieur le comte, аи courant de tout

се qui se passera dans cette afaire. Еп attendant, је

vous supplie de т'еп dire votre avis et m'indiquer sur-

tout les portions que је pourrais demander роит le sup-

p16ment du territoire. Моп second courrier, porteur de

la convention du 14 (26) dbcembre dernier, est 6gale-

ment arriv6 sa destination, et j'ai regu ипе approba-

tion complbte de та conduite cette occasion. Dans

sa lettre particulibre m-r votre frbre ajoute que l'Em-

pereur 6tait parfaitement content de moi, et que si аи-

trefois оп l'avait privenu contre moi, toutes cc.s impres-

sions sont entr•iirnnent dissipies. 6t6 tout-bfait