— 317 —
plaines de Tarente et de Gallipoli ils seront attagu6s
анес le plus grand sucebs, et ils doivent risquer ипе
bataille avec le d6savantage du nombre. D'ailleurs, је
пе crois pas que Mass6na puisse pr6sent renforcer
l'arm6e de Naples; mais il est vrai que si les victoires
des Franyais sur les Autrichiens sont telles qu'on поив
les а d6peintes dans leurs papiers publics, il у а crain-
dre beaucoup. Mais је les crois trbs-exag6rbes, et је
crois 6galement, que les Frangais ont beaucoup souf-
fert; mais il faut attendre des renseignements ult6rieurs
et plus authentiques, et pr6sent le gouverne-
ment ici est dans la plus grande 0bsc,urit6 sur се qui
regarde les d6sastres de l'arm6e autrichienne. Dieu
fasse, qu'il п'у ait du Маск dans tout cela; et quoique
certainement l'entr6e et la marche d'une arm6e fran-
g,aise pour le margraviat d'Anspach а de beaucoup
d6concerter le plan de la maison d•Autriche, puisque
оп пе s'y attendait pas, је пе vois pas pourquoi о» а
laiss6 Vestingen сев ll bataillons, qu•on а retir6 du
Tyrol; аи reste, се пе sont pas ces d6sastres que је
crains le plus, mais quelque paix pr6cipit6e de l'Au-
triche. Ici оп eroit que поп, et је dis: a.insi soit-il..
Si l'Autriche tient ferme, tout pourra etre r6par6
l'arriv6e de Russes, et la Prusse se joignant, contre la
France, се dont pr6sent il у а des espbrances qui
bquivalent ипе stAret6; mais il faut beaucoup
compter, que le Corse continuera nous aider lh-des-
sus. ll vient d'6crire ипе lettre аи roy de Prusse, qui
est ип chef d'oeuvre d'impudence. ll lui dit qu'il а
appris que le passage des troupes franeaises par le
margraviai d'Anspach а rencontr6 des diflcult6s, que
d'aprbs la convention de Ba.sle et l'usage 6tabli dans
la dernibre guerre, avoir ри le faire, mais qu'au