soyent рад ici de retour, court les plus grands ris-

qnes: 1-0, de se voir fxer ипе base qui peut 6tre реп

proftable роит le royaume de Naples, et 2-0, de voir

l'Angleterre et la France stipuler ип 6change de la

Sicile, sauf notre consentement. Dans cet 6tat de cho-

ses, il 6tait оп пе peut plus urgent que та cour sot

се que la conf6rence de mylord Grenville те donnait

craindre, qu'elle •f6t pr6par6e tout 6vbnement, et

qu'elle prft d'avance, et aprbs ипе m0re et calme d6-

lib6ration, son parti. L'opinion que j'ai soumise est que,

si le cas se r6alise, .оп d0t refuser tout 6change de la

Sicile: l-o, parce que •c'est le тоуеп de faire continuer

la guerre entre l'Angleterre et la France qui est la

seule chance qui put поив faire esp6rer de ravoir le

royaume de Naples; 2-0, parce que, de tous les objets

d'6change que l'on а pr6sent mis sur le tapis

pour la Sicile, il п'у а аисип qui la vaille; 3-0, рассе

que је пе vois раз la possibilit6 (Теп trouver; 4-0, раг-

се que, тёте si оп еп trouvait, il n'ofrirait jamais

les s0ret6s de la Sicile et l'union compacte de cette

possession; 5-0, parce que тёте, si l'Angleterre fait la

paix actuellement еп sacrifant le royaume de Naples,

si le гоу garde la Sicile, il peut toujours profter de

toutes les circonstances futures роит reeonqu6rir le

royaurrie de Naples, chose qui пе pourra plus se faire,

s'il s'en 6loigne. Је n'ai pas perdu ип moment de

tems• envoyer ип courrier avec tout cela, car .il

fallait que је prisse les devans, роит emp@cher les in-

trigues que la France пе manquera certainement pas

de faire. Vous saurez que dans tous ces calculs, il

n'entre pas que l'Angleterre et la France veuillent

nous obliger de• force consentir. Је пе crois pas чие